Caouënnec au XXe siècle

 

    Au cours de ce siècle les communes de Caouënnec et de Lanvézac fusionneront. Ce texte traitera peu de Lanvézéac. La commune de Lanvézéac a sa propre histoire, documentée pendant au moins cinq siècles1.

    Ernest Le Barzic2, né à Castel Pic en 1917, décrit, abondamment en breton, la vie à Caouënnec entre 1908 et 19303. Sa grand-mère tient la ferme de Poularen puis construit une maison à usage de débit de boisson et de commerce à Castel Pic4. Ernest Le Barzic traite du catéchisme en breton et exceptionnellement en français, des livres lus à la maison « Buhe santez Genevefa a Vrabant », « Buhez ar Zent », de ses promenades à pieds dans la commune,…, de l’école5, de ses déplacements à La Roche-Derrien dans une charrette tirée par un cheval, attelage appartenant à l’exploitant de Coatiloury-Bihan (grand père de l’auteur de ce texte)6 .

 

La vie municipale :

    La commune de Lanvézéac est rattachée à Caouënnec par décret du 17 octobre 1974, avec chef-lieu à Caouënnec. La nouvelle commune Caouënnec-Lanvézéac prend effet le 1er janvier 19757 avec une superficie de 725 km² (Caouënnec : 528, Lanvézéac : 167) et compte 492 habitants (Caouënnec : 424, Lanvézéac : 68)8. L’INSEE retient pour l’année 1975 une population totale de 472 habitants.

    La liste des maires de Caouënnec peut être obtenue par lecture des actes d’Etat Civil ; ici seuls les actes de décès ont été consultés.

  • René Le Guen est maire au moins jusqu’au 17 mai 1906.

  • Pierre Cozanet est maire de mai 1908 au 14 avril 1912.

  • Jean- Marie Guyomar9 est maire du 18 juin 1912 jusqu’au 6 juillet 1943; du 9 novembre 1914 au 10 janvier 1917, Pierre Cozanet adjoint signe les actes d’Etat Civil, le maire est peut-être mobilisé pour la guerre ?.

  • Emile Cossic est maire du 16 octobre 1943 jusqu’au 15 février 1959.

  • Marcel Cozannet est maire du 29 juillet 1959 jusqu’à juillet 1971.

  • Louis L’Hélias est maire du 11 juillet 1971 au 26 juin 1974, date où il décède accidentellement.

  • François Le Caër, collègue d’Ernest Le Barzic comme élève au Collège de Tréguier, est maire du 30 septembre 1974 à mars 1983.

  • Jean L’Hélias est maire de Caouënnec10 de fin mars 1983 jusqu’à février 1995.

  • Alain Touminet est maire à partir de juin 1995.


    « En 1935, autour des élections, samedi soir a eu lieu le « cabalage», selon son rite habituel, les candidats adverses se présentant aux électeurs en leurs payant quelques verres. Des jeunes s’en prennent au maire qui depuis 23 ans se dépense pour le bien de ses administrés »11.

    Le crieur public montait encore vers 1954 sur le mur du cimetière après la messe dominicale pour lire à haute voix les annonces municipales.

    En 1975, la mairie, réduite à une seule pièce, qui était précédemment dans les bâtiments de l’école, est transférée dans l’ancienne laiterie de chez Dauphin, au sud du clocher de l’église.

 

La vie ecclésiastique :

Les curés (recteur ou aotrou person) de Caouënnec au XXe siècle sont12 :

  • Turquet de Beauregard du 22 novembre 1898 au 1er décembre 1902, date où il devient recteur de Cavan13 ;

  • François Fenvarch de novembre 190214 au 1er juillet 1908, date où il devient recteur de Lanrodec ;

  • Emile, Yves pour le cahier de paroisse, Guillou du 1er juillet 190815 au 15 avril 1912 ;

  • Ange Pierre Marie Le Normand du 15 avril 1912 à 1922, année où il décède le 18 novembre à Caouënnec16;

  • Joseph Le Barzic du 22 novembre 1922 au 15 juin 193317 18; il dote l’église de Caouënnec d’un beau chemin de croix en terre cuite et entreprend la reconstruction (probablement restauration) de l’église de Lanvézéac qui tombait en ruines ;

  • Amédée Le Cam du 19 juillet 1933 au 30 janvier 1937;

  • Eugène Lonnès, professeur d’anglais à l’Institution Saint-Joseph de Lannion de 1922 à 1937, est recteur de Caouënnec du 14 juillet 1937 au 1er mars 1945 ; il donne des cours d’anglais dans son presbytère19 ;

  • Louis Jouron est recteur de Caouënnec du 1er mars 1945 au 20 juin 1952 où il quitte Caouënnec pour Plufur et est remplacé comme curé par l’abbé Yves Dénès20. L’abbé Jouron crée en 1948 le bulletin paroissial de Buhulien – Caouënnec – Lanvézéac « Koulmig ar Guindy »21 ;

  • Yves Dénès du 29 juin 1952 au 1er février 1959, date où il est nommé à Ploulec’h22 ;

  • François Moisan et Emile de Le Gall sont des prêtres âgés en retraite à Caouënnec de 1959 à 1960 ;

  • Marcel Le Clerc, recteur (curé) de Buhulien, est chargé en plus des paroisses de Caouënnec et Lanvézéac de 1959 à 198423 24 ; dès lors les offices sont célébrés en langue bretonne car l’abbé Marcel Le Clerc, rédacteur et éditeur de la revue Barr-Heol, est un grand défenseur de la culture bretonne ;

  • Guillaume Dubourg25 de 198426 à 1988 est chargé des mêmes paroisses et poursuit les offices langue bretonne ;

  • A partir de 1988, les paroisses de Caouënnec et Lanvézéac sont desservies par les prêtres de la paroisse de Saint-Jean du Baly de Lannion.

 

    Suite à la loi des Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905, dite « loi Combes », l’Etat ordonne l’inventaire des biens de l’Eglise ; ces inventaires se heurtent dans le Trégor à l’opposition des paroissiens.

    Ainsi, en 1906, le 7 mars, « Protestation du recteur de Caouënnec contre l’inventaire de son église » en ces termes : « Le recteur de Caouënnec proteste en son nom, au nom des fidèles de la paroisse, spécialement au nom des administrateurs de l’église, contre l’inventaire auquel vous allez procéder.

    Nous nous opposons à cet inventaire autant qu’il est de notre pouvoir, parce qu’il constitue un procédé vexatoire et offensant pour les administrateurs de cette église qui sont mis en suspicion injurieuse, procédé illégitime puisqu’il va à l’encontre des droits imprescriptibles de l’Eglise, solennellement revendiqués par notre Saint Père le Pape Pie X.

    Au nom des testateurs et donateurs, dont les suprêmes volontés seraient méconnues et violées, nous protestons contre la mainmise de l’Etat sur des biens sacrés qui sont la propriété exclusive de notre paroisse et ne sauraient être détournés sans sacrilège de la destination irrévocable que leurs donnèrent les insignes bienfaiteurs de notre église.

    S’il est en votre pouvoir de procéder à cet inventaire par la force et la violence, il est de notre devoir de ne céder que contraints et forcés en invoquant le droit, la justice te la liberté.

    Nous vous demandons d’acter de notre opposition et de nos réserves expresses, que nous formulons en notre nom et au nom de la paroisse en vue de la revendication éventuelle par tous les moyens de droit, des biens que vous allez inventorier.

    Veuillez, Monsieur Le Délégué, joindre ces déclarations et protestations à votre procès verbal que nous refusons de signer, témoins attristés et purement passifs, ni approbateurs, ni complices de l’opération que vous allez accomplir

    F.Fenvarc’h, recteur de Caouënnec »27.

 

    Une « Grande mission est donnée à Caouënnec du 4 au 24 décembre 1924 » : Le recteur est Joseph Le Barzic, les missionnaires sont P.P.Henry et Daniel de Saint-Brieuc. L’évènement est mémorisé sur une image cartonnée représentant le Christ en croix par Philippe de Champaigne, éditée par Chenevier, rue Bonaparte à Paris, offerte par L’œuvre de Saint-François de Sales28.


    Entre 1934 et 1937, l’église est pourvue d’un nouveau confessionnal et dotée d’un autel dédié à la Vierge, sculpté à Lannion par Le Mérer29.

    En 1950, du 8 au 24 janvier, une grande mission est organisée à Caouënnec par les pères Mahé et Creurer maristes30. Chaque quartier de la commune créée un panneau pour décorer l’église où sont conviés les habitants par sexe et tranche d’âge pour des cérémonies31. En effet cette mission est d’une forme particulière en cinq séries sous forme de Retraite : la première destinée aux jeunes filles, la deuxième destinée aux dames, la troisième est pour les enfants, la quatrième pour les jeunes gens et la cinquième pour les hommes32.

    Vers 1950, à la sortie de l’église après leur messe de mariage, les mariés lancent des pièces de monnaie en l’air afin que les enfants aient la joie de les ramasser33.

    En 1952, pour le pardon (fête) de Caouënnec le 15 aout, sont célébrées la veille à 21h des vêpres avec une procession où chaque paroissien s’éclaire avec sa bougie jusqu’au feu de joie « Tantad » préparé par la municipalité, puis le jour de la fête messe matinale à 7h30, grand messe à 10h30 et vêpres à 14h30 avec une autre procession34.

    Vers 1954, le suisse, en breton « chasgeu35 », dont une reproduction en cire est installée dans l’église, distribuait toujours le pain béni pendant la messe et marchait en tête des processions. Une famille était chargée de fournir le pain pendant un mois. Le mois de janvier était attribué au boulanger qui apportait la galette pour la fête de l’Epiphanie36.

    Exemple de mobilisation de paroissiens comme porteurs pour la procession du grand pardon le 15 aout :

  • Grande Croix,

  • Petite Croix

  • Grande bannière

  • Petite bannière

  • Statue de la Vierge.


    Les cloches sonnent le matin, à midi et le soir ; elles sont actionnées par le sonneur de cloches. En 1989, lors de l’électrification des cloches, un reportage vidéo est enregistré pour mémoriser ce métier37.

 

L’éducation des enfants :


    En 1911, Mr et Mme Gouriou sont instituteurs38.

    Mme Gouriou est déjà directrice d’école à Caouënnec lors de la naissance de son fils Armand blessé à Verdun en 1914-18, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre du Mérite national (décédé le 24/2/1990 à 97 ans)39.

    Mr Le Roux est instituteur en 1917 et au delà 192940, jusqu’à 193641, et conduit les meilleurs élèves au Certificat d’Etudes Primaires.

    Dès 1919 des élèves poursuivent leurs études au Collège. Nous citons ici quelques noms de jeunes, nés entre 1907 et 1918, trouvés dans les archives de l’Institution Saint-Joseph de Lannion qui nous sont accessibles42 : Jean et Paul Lelchat, Pierre et Louis Bodiou, Marcel Cozannet, Yves Féchant, Alexis, Louis, Jean et Yves Le Saint, Auguste Le Caer, Jean, Yves et Georges André, François, Pierre et Ernest Le Barzic.

    Mme Damary, Mr et Mme Pérennès sont instituteurs vers 1939-4543.

    Après la guerre 1939-45, les enfants de l’école étaient employés, vers le mois de juin, pour ôter les doryphores des plants de pommes de terre dans les champs44.

    Mr et Mme Lucas sont instituteurs vers 194545.

    Vers 1950, Mme Lucas, l’institutrice lave du linge à côté du puits dans la cour de récréation en surveillant les élèves et voilà qu’un sanglier surgit dans cette cour et renverse l’institutrice46.

    Mme Porchou, Mr et Mme Calmé sont instituteurs vers 195447 et au moins jusqu’en 196248. Dans la cour de récréation, un mur séparait les garçons et filles ; les garçons jouaient du côté du bourg et les filles du côté de Castel-Pic.

    Vers 1960, la mairie se trouvait dans une seule pièce au premier étage du bâtiment de l’école le plus près du bourg ; au même niveau la classe des petits ; deux autres classes se trouvaient au rez de chaussée et les instituteurs habitaient le bâtiment le plus proche de la route de Guingamp à Lannion.

    Mr et Mme Landouar sont instituteurs en vers 196849.

    Plus tard vers 1975, Mme Jeannette Le Gall, Mr et Mme Coïc sont instituteurs50.

    En 1983, se tient la première assemblée générale des parents d’élèves de l’école. En 1985, Claire Guégan, directrice d’école depuis six ans, est remplacée par Lucette Guillou. L’informatique rentre à l’école qui compte 51 enfants en décembre de la même année avec un premier ordinateur51.

    Le 29 septembre 1990, Caouënnec-Lanvézéac, avec 24 enfants en maternelle et 26 en primaire, réussi à faire rouvrir sa 3ème classe d’école publique qui avait été bloquée en avril par manque d’effectifs52.

 

Evolution de la population :


La population de Caouënnec est donnée par les recensements53 et quelques autres sources :

  • En 1901 : 505 habitants54

  • En 1906 : 516 habitants

  • En 1911 : 496 habitants55

  • En 1921 : 471 habitants

  • En 1926 : 439 habitants

  • En 1931 : 404 habitants

  • En 1936: 384 habitants56

  • En 1954: 382 habitants

  • En 1970: 327 habitants


    La population de Caouënnec baisse 178 habitants entre 1901 et 1970, soit une baisse de 35%.

    En 1939, Caouënnec se caractérise par 12 naissances et aucun décès57.

    A partir de 1975, les chiffres de population portent sur les deux communes Caouënnec et Lanvézéac58.

  • En 1975: 472 habitants

  • En 1982: 614 habitants

  • En 1990: 582 habitants

  • En 1999 : 628 habitants


    A partir de 1975, la population de Caouënnec-Lanvézéac s’accroît considérablement; entre 1975 et 1999, elle augmente de 33%. Cette croissance provient de la création de lotissements pour loger des personnes qui pour beaucoup travaillent à Lannion où une zone industrielle est alors en expansion. Des lotissements sont créés pour accueillir les nouvelles constructions, comme la Cité Bellevue créée en 1969-70.

 

Les activités militaires :


    Le monument aux morts de Caouënnec comporte 26 noms, sans compter ceux de Lanvézéac.

    Vu le titre du monument aux morts « Aux enfants de Caouënnec morts pour la patrie », seuls les nés à Caouënnec, dont les parents, probablement encore à Caouënnec à la fin de la guerre, pleurent le deuil, devraient être inscrits (quel que soit leur lieu de résidence), or le monument semble surtout mémoriser les soldats domiciliés à Caouënnec, même si nés dans une autre commune, car ces derniers ont aussi laissé de la famille à Caouënnec derrière eux.

    Tous les morts à la guerre ne sont pas recensés dans le site du Secrétariat Général pour l’Administration (SGA) Mémoire des Hommes. Des soldats de 1914-18 sont inscrits dans le Livre d’Or (LO) du Ministère des Pensions, cabinet du Ministre, Service de l’Etat Civil et des Sépultures Militaires59.

    Le monument aux morts de Caouënnec comporte les noms donnés ci-dessous dans l’ordre chronologique de décès, avec en fin de liste les noms qui n’ont pas été trouvés dans SGA, ni dans l’Etat Civil de Caouënnec.

 

La Guerre 1914-18 :


    Le conte « Job-aux-Cloches » raconte comment un mendiant, simplet, de Pen-an-Run en Caouënnec qui avait pour habitude d’imiter avec sa voix les sons des cloches, arrivé à la croix où il s’arrête d’habitude, au dessus de la vallée du Guindy au sommet de la montée sur le socle du calvaire (donc entre Pont d’Albin et les lieux-dits Ty-Moïc et Le Crec’h), apprend, le 1er aout 1914, par toutes les cloches du Trégor, qui sonnent le tocsin, la mobilisation générale et va lui-même suivre les soldats jusqu’au front60 61.

    Parfois leur décès « Mort pour la France » est reconnu seulement après le retour des prisonniers en Allemagne ou après un procès sur requête de leur famille (pour l’un 7 ans après sa mort) ou en exécution de la note ministérielle du 20 novembre 1896. Leur décès est généralement enregistré dans l’Etat Civil (et dans la table décennale TD presque toujours avec la mention « Tr ») par transcription de cette décision.

    Les noms des décédés à la Guerre 1914-18 inscrits sur le monument aux morts sont :

  • Malledant Yves-Marie (Malledan dans SGA, LO), né le 21 septembre 1885 à Quemperven, domicilié à Caouënnec, soldat au 248e Régiment d’infanterie, 23e Compagnie, disparu le 8 septembre 1914 au combat à Sommesous dans la Marne; après jugement de décès du 29 juillet 1920 au tribunal civil de Lannion, son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec en note sur un acte du 22 septembre 1914 puis le 20 aout 1920 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Gélard Yves (SGA, LO), né le 1er octobre 1891 à Lanvézéac, domicilié à Caouënnec, soldat au 41ème Régiment d’Infanterie, disparu le 4 octobre 1914 au combat de Neuville-Vitasse dans le Pas de Calais; après enquête et jugement du Tribunal Civil de première instance de Lannion en date du 17 juin 1919, son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec en note sur un acte du 22 septembre 1914 puis le 12 aout 1919 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Le Caer Théodore (Guillaume-Marie-Théodore pour l’Etat Civil et pour SGA, LO), né le 3 juin 1877 à Rospez, soldat au 73e Régiment d’Infanterie Territoriale, disparu le 22 avril 1915 au combat à Boesinghe en Belgique; après jugement son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec en note sur un acte du 1er mai 1915 puis le 3 octobre 1920 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Toudic Pierre (SGA, LO), né le 3 septembre 1883 à Caouënnec, sergent au 48e Régiment d’Infanterie, mort le 9 mai 1915 à Saint-Nicolas dans le Pas de Calais, tué à l’ennemi, mort sur le champ de bataille; par application de la note ministérielle son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 30 juin 1915 avec la mention « Mort pour la France ».

  • Philippe Victor-Marie (pas SGA), né à Caouënnec le 21 juin 1870, soldat au 7e Régiment d’Artillerie, décédé le 10 juillet 1915; ce décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 23 février 1916 avec la mention « Mort pour la France ».

  • Toudic Emmanuel (SGA), né le 23 aout 1885 à Cavan, soldat au 94e Régiment d’Infanterie, mort le 11 octobre 1915 à Saint-Hilaire Le Grand dans la Marne (l’acte n’indique pas qu’il est de Caouënnec); pas trouvé dans la Table Décennale de Caouënnec, mais dit âgé de 15 ans dans le recensement de 1901 à Caouënnec ; son décès serait transcrit à La Haye de Calleville dans l’Eure (SGA).

  • Lasbleiz François-Louis (Lasbleiy dans SGA, LO), né le 9 septembre 1891 à Cavan, domicilié à Caouënnec, soldat au 142e Régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à Auberive dans la Marne; son décès, comme extrait des minutes du greffe du Tribunal de Lannion, est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 16 aout 1921 (TD Tr) puis le 28 aout 1922 (TD Tr), avec dans chaque transcription la mention « Mort pour la France ».

  • Trémel Emile (SGA, LO), né le 1er mars 1891 à Rospez, soldat au 1er Régiment de Zouaves 1ére Compagnie, décédé le 9 juin 1916 de blessures de guerre à l’Hôpital Saint-Louis de Paris 10e Arrondissement; son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 29 décembre 1916 avec la mention « Mort pour la France ».

  • Even Emile (SGA), né le 12 novembre 1876 à Caouënnec, sergent au 48e Régiment d’Infanterie, disparu le 30 juin 1916, tué à l’ennemi dans la Meuse ; pas trouvé dans la Table Décennale de Caouënnec ; son décès serait transcrit dans la mairie du 7ème arrondissement à Paris (SGA).

  • Philippe (Le) Pierre (LO, pas dans SGA), né le 24 mai 1895 à Tonquédec, domicilié à Caouënnec, soldat au 71e Régiment d’Infanterie, 15e Compagnie, décédé le 15 aout 1916 dans l’ambulance suite à blessure de guerre à Fontaine Bonton commune de Souchesmes dans la Meuse; son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 28 octobre 1916 (TD) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Caboco Jules (SGA, LO), né le 22 décembre 1895 à Caouënnec, sergent au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale, mort le 20 aout 1916, tué à l’ennemi (suite à blessure par éclat d’obus) à Doiray en Serbie (pour SGA) ou à Hihndir en Macédoine grecque au nord-est de Vladaja (pour l’Etat Civil); par application de la note ministérielle son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 28 octobre 1916 (TD) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Beuvant Anatole (Le Beuvant dans SGA, LO, Le Beuvant Anatole François Marie dans Etat Civil), né le 27 juillet 1894 à Caouënnec, soldat de 2ème classe au 132ème Régiment d’Infanterie, mort le 28 septembre 1916 dans la Somme au Bois Labbé (pour SGA) ou à Chavesne (pour l’Etat Civil) tué à l’ennemi , décédé au champ de bataille; son décès est transcrit dans l’Etat Civil le 29 décembre 1917 (TD) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Malédant Jean-Marie (SGA, LO), né le 11 juin 1895 à Caouënnec, soldat au 120e Régiment d’Infanterie, mort le 4 mai 1917 à Sapigneul dans la Marne (village disparu entre Reims et Laon), tué à l’ennemi; après jugement au tribunal de Lannion son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 10 septembre 1921 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Le Boec Emile (SGA), né le 24 décembre 1897 à Caouënnec, soldat, décédé le 11 avril 1918, à l’hôpital de Couly par suite de blessure de guerre ; pas trouvé dans la Table Décennale de Caouënnec, serait transcrit dans l’Etat Civil de Ploubezre (SGA).

  • Trémel Victor (SGA,LO), né le 3 aout 1897 à Rospez, domicilié à Caouënnec, soldat au 43e Régiment d’Infanterie coloniale, 13e Compagnie, mort le 3 juin 1918 suite à blessures dans l’ambulance 7 du 2ème corps à Cuperly (Mont Frenet) dans la Marne tué à l’ennemi; son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 31 décembre 1918 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France » (après correction, à Paris ?, de son domicile, filiation et prénom les 18 avril et 24 décembre 1918).

  • Coadic Yves (SGA), né le 28 aout 1894 à Caouënnec, soldat au Régiment d’Infanterie Colonial, mort le 11 juin 1918, tué à l’ennemi à Carlepont dans l’Oise ; pas trouvé dans la Table Décennale de Caouënnec ; son décès serait transcrit dans l’Etat Civil de Lanvézéac le 23 mars 1919.

  • Féchant Maximilien (SGA, LO), né le 31 juillet 1883 à Caouënnec, 2è canonnier servant au 257e Régiment d’Infanterie, décédé à l’hôpital complémentaire n°75 de Lannion62, le 16 septembre 1918 par suite de grippe imputable au service ; pas trouvé dans la Table Décennale de Caouënnec ; le recensement de 1911 à Caouënnec le cite comme tailleur.

  • Le Caer François (SGA, LO) né le 4 aout 1879 à Ploubezre, cultivateur à Caouënnec, soldat au 73e d’Infanterie Territorial, décédé le 2 novembre 1918 au Lazaret de Meschède en Allemagne, mort de maladie en captivité ; son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 30 juin 1921 puis le 29 juillet 1921 (TD Tr) par ordre du ministère des Pensions.


    L’auteur de ces lignes n’a pas trouvé dans l’Etat Civil de Caouënnec, ni dans la base SGA, les personnes suivantes qui sont inscrites sur le monument aux morts :

  • Bihan Georges,
  • Le Cros (Gros) François,

  • Dando Jean,

  • Malledant Aimé,

  • Rolland Pierre, ce dernier est probablement le suivant .

    Dans l’Etat Civil de Caouënnec, se trouve au 12 aout 1919 (TD Tr) le décès de Jean-Pierre Rolland, suite à un extrait du registre des décès de la marine de Brest où son décès est enregistré au 5 décembre 1918 en tant que matelot chauffeur au 2e dépôt mais il n’est pas dit « Mort pour la France ».


    Sur le monument aux morts de Caouënnec manquent pour la guerre 1914-18:

  • Salaun François-Emmanuel (SGA, LO), né à Cavan le 24 décembre 1885, domicilié à Caouënnec, soldat au 151e Régiment d’Infanterie tué à l’ennemi le 26 février 1915 dans le Bois de La Gruerie au Nord de La Harazée dans la Marne ; son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 30 juin 1915 avec la mention « Mort pour la France ».
  • Cossic Joseph (SGA, LO), né le 11 mai 1895 à Tonquédec, domicilié à Caouënnec, soldat au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale, tué à l’ennemi le 14 juillet 1915 à Vienne Le Château dans la Marne ; suite à extrait des minutes du greffe du tribunal civil de Lannion son décès est transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec le 20 décembre 1920 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».

  • Guyomar Théophile-Marie (SGA, LO), né à Trédrez le 17 mars 1887, domicilié à Caouënnec, soldat au 48e Régiment d’Infanterie, disparu (présumé prisonnier) le 8 septembre 1915 à Vienne Le Château dans la Marne ; suite à jugement au tribunal civil de Lannion son décès a été transcrit dans l’Etat Civil de Caouënnec sur un acte du 27 septembre 1915 puis le 5 aout 1920 (TD Tr) avec la mention « Mort pour la France ».


    Nous devons en conclure que le monument aux morts de Caouënnec porte les noms de jeunes nés à Caouënnec (même si ils n’y étaient pas domiciliés pendant la guerre 14-18) et ou domiciliés à Caouënnec pendant cette guerre (même si ils étaient nés dans une autre commune).

    Cette analyse des morts à la guerre 1914-18 donne pour Caouënnec le bilan suivant :

  • âge moyen des 21 renseignés ci-dessus : 28 ans avec le plus jeune âgé de 20 ans et le plus âgé de 45 ans ; 8 sont décédés dans la Marne ;

  • Nombre de soldats nés et domiciliés à Caouënnec : 6 ;

  • Nombre de soldats nés à Caouënnec et domiciliés dans une autre commune : 3

  • Nombre de soldats domiciliés à Caouënnec et nés dans une autre commune : 11.

    Dans l’église se trouve une plaque 14-18 avec les photos de 5 soldats : Toudic Pierre 30 ans, Le Caer François 38 ans, Daniel André 28 ans qui figure dans la liste Lanvézéac sur le monument aux morts, Philippe Victor 48 ans, Beuvant Anatole 21 ans.

 

La guerre 1939-1945 :


    Les noms des décédés à la Guerre 1939-45 inscrits sur le monument aux morts sont :

  • Gouédard Joseph-Yves-Marie, né le 23 février 191963 à Caouënnec, quartier maître électricien dans le sous marin Sidi-Ferruch, mort le 9 novembre 1942 à Casablanca au Maroc ;

  • Trividic Jean-Antoine-Marie né le 19 aout 1919 à Caouënnec, quartier maître fourrier dans le cuirassé Bretagne coulé par la flotte anglaise à Mers-El-Kébir à Oran au Maroc le 3 juillet 1940.


    En 1940, en juin, située au bord de la Route de Lannion à Guingamp, la maison de Convenant Perrine exploitée par Louis Marjou est vidée par les allemands qui veulent y établir leurs quartiers, mais le sol en terre battue les conduit à réquisitionner la maison voisine des Féchant au plancher en bois.

    En 1944, le 30 juin, le groupe FTPF « La Marseillaise » attaque un convoi militaire allemand au Pont-Albin sur le Guindy, à la limite de Caouënnec et Buhulien, et leur inflige des pertes importantes en hommes et matériel64.

    En 1944, les allemands, à la recherche de résistants, incendient la maison d’habitation des Bonniec à Roudevine65 ; la maison d’habitation était alors située sur le territoire de Cavan car de l’autre côté du ruisseau.

 

La guerre d’Indochine :

    Le monument aux morts rappelle le nom d’un décédé à la Guerre d’Indochine :

  • Didou Alexis (SGA), né le 28 juin 1916 à Caouënnec, sergent au 4e bataillon colonial laotien, décédé suite à blessures le 29 octobre 1948 à Path Luong en Indochine.

 

Les activités économiques à Caouënnec :

    Les recensements, jusqu’en 1975, donnent la liste des personnes qui habitent à Caouënnec avec leur âge ou année de naissance, leur profession et le hameau où elles demeurent.

    L’analyse de professions exercées par les habitants en 1901 donne 159 personnes affectées d’un métier : agriculteur (4), aide ménagère (1), apprenti (2), boucher(1), boulanger (1), bourrelier (2), charron (2), commerçant (2), coquetière (1), couturière (9), cultivateur (10), domestique (14), domestique de ferme (1), domestique teilleur (1), domestique laboureur (1), domestique pâtre (4), fermier (33), forgeron (2), journalier (21), laboureur (23), laveuse (2), maçon (1), mécanicien (2), ménagère (2), rentier (5), repasseuse (2), retraité (1), scieur de long (1), tailleur (4), teilleur de lin (3), tricoteuse (1).

 

Les commerces :

 

Commerces vers 1955 :

  • à Castel-Pic, Pierre Boec : débit de boissons, épicerie, forge, scierie,

  • près de l’école, François Le Beuvant : débit de boissons, café, épicerie, bureau de tabac, vente d’engrais, concassage de grains à la demande, vente de journaux et cantine pour les enfants de l’école qui ne peuvent rentrer chez eux déjeuner,

  • à Convenant Perrine : Mme Célestine Féchant : couturière,

  • à la sortie du bourg vers Lannion, Théophile Querrien : vente et réparation de cycles et maréchal ferrant ; plus tard Jean André réparera les cycles,

  • au bourg, Emile Dauphin : vente de toiles, de beurre et d’œufs,

  • au bourg, Henri Ménez débit de boisson, café, épicerie, toiles, triage d’œufs, gaz (explosions lors du feu dans la réserve),

  • au bourg, Marcel Cozannet : charcuterie, téléphone public,

  • à la sortie du bourg vers Rospez, Marcel Touminet : débit de boissons, café, épicerie, boucherie, boulangerie, tuerie de volailles ; un débit de boisson existe chez Touminet jusqu’en 197266 .

 

Les entreprises et les artisans :

    Dans la liste des entreprises de teillages des Côtes du Nord au 22 septembre 1953, nous trouvons : « François Beuvant de Caouënnec et Yves Le Parc de Caouënnec »67.
    François Le Beuvant exerçait au Moulin du Rohou en Lanvézéac.

    Yves Le Parc exerçait en septembre 1953 à la place de l’ancien Moulin de Coateloury près de la rivière du Guindy68.

    « La famille Le Boec de Caouënnec était pratiquement la seule équipée en outillage et personnel qualifié pour réparer le matériel de teillage »69 ; il en était de même pour la réparation du matériel de battage.

    La famille Le Gac a exploité un teillage de lin à Coatiloury Braz , dans le bâtiment le plus proche du bourg de Caouënnec, bâtiment transformé en gîte rural au XXIe siècle; la machine était actionnée par un moteur.

    Des carrières de pierres sont exploitées à Caouënnec, par exemple au sud du Castel, entre les routes de Lanvézéac et de Prat, puis vers 1955 à Kercaradec par la famille Unvoas.

    Vers 1954, le four à pain de la boulangerie appartenant à Marcel Touminet est chauffé en y brûlant de l’ajonc ; plus tard ce même four est chauffé au fuel. Ce four est conservé dans la Bibliothèque Municipale de Caouënnec qui occupe l’ancien fournil et le logement du boulanger qui exploitait ce four70.

    Vers 1953, le premier tracteur fait son entrée dans une exploitation agricole à Caouënnec71.

    La première moissonneuse batteuse œuvre à Coatfrec en juillet 1952 ; les spectateurs réalisent « les ouvriers n’auront plus de travail »72. A Caouënnec, la première moissonneuse batteuse est achetée par Yves Le Parc en 1963.

    En 1981, dans la commune de Caouënnec, l’agriculture emploie 164 personnes sur 47 exploitations de 608 ha73.

 

Les artisans (liste non exhaustive)74 :

  • avant 1954, à Monbré, François Milonet : forgeron,

  • vers 1954, à la sortie du bourg vers Lannion, Jean Parfait et Henri Guillou : menuisiers,

  • vers 1954, au Grand Monarque, Yves Menguy : maçon,

  • vers 1960, à Monbré, Boulanger : élevage de poulets et triage d’œufs au bourg,

  • de 1978 à 1984, route de Rospez, Le Bihan : fer forgé, serrurerie « Verandalu »,

  • dès 1983, route de Rospez, Tredan : garage,

  • en 1983, coopérative Trégor avicole,

  • de 1985 à 1987, à Kernévez, André Trémel : menuiserie,

  • en 1986, à Castel-Pic, Radio Pays de Trégor75,

  • en 1987, au bourg, Yves Le Goff : maçonnerie, couverture, zinguerie,

  • en 1989, à Ty Moïc, lancement de la zone artisanale,

  • dès 1989, à Lan Voguer, Jean François Briand : terrassement,

  • de 1989 à 1991, à la sortie du bourg vers Rospez, Touminet : abattoirs de volailles et lapins,

  • en 1981, à Kerhars, Gilbert Briand : travaux agricoles,

  • en 1991, à Kerléo, lancement de la Zone artisanale,

  • en 1991, l’entreprise Gelgor, remplace les anciens établissements Quenech,

  • en 1992, sur la route de Lannion, Hervé Dauphin : élevage de poulets.

 

La transformation du bourg :


    Avant 1954, le bâtiment Ty-Bihan-Maï, situé dans le jardin du presbytère, abritait l’écurie des chevaux du curé, servait de salle de spectacle et de théâtre. Ce bâtiment est devenu la Salle Communale.

    En 1974, le 26 octobre, la décision de transférer le cimetière du bourg près de Kerhars est approuvée par le conseil municipal76.

    En 1978, le calvaire et les 116 tombent du cimetière qui entouraient l’église sont transférés dans le nouveau cimetière près de la route Guingamp Lannion. Le bourg est aménagé en 1980.

    L’enclos du cimetière est détruit pour élargir la route et, du fait des maigres finances de la commune, n’est malheureusement pas reconstruit plus près de l’église ; la grille d’entrée et les échaliers avec leur piliers sont aussi transférés dans le nouveau cimetière où les piliers latéraux sont masqués par des murs perpendiculaires. La mise hors de la place du bourg de ces éléments d’architecture est regrettable et a fait perdre au bourg son cachet.

    En 1989, la mairie est aménagée dans l’ancien presbytère77.

    En 1992, la maison Le Balidec est dite représenter un danger pour la circulation routière ; elle est achetée par le département avec une participation de 50% de la commune pour être démolie78.

    D’autres maisons sont détruites pour aménager la route à quatre voies vers Lannion : la maison d’Yves Menguy au Grand Monarque, les maisons de Roudot et d’Henry Guillou entre Ty Moïc et Le Crec’h.

    Le cadastre est refait vers 1974. Les noms des parcelles en 1974 (fichier Rivoli) sont déformés par rapport aux noms des parcelles dans Cadastre Napoléonien de 183579.

Quelques altérations sont évidentes :

  • article « an » collé au topon comme Anoguel au lieu de An Oguel,

  • Heut au lieu de Hent (route).

    Les erreurs manifestes dans les nouveaux noms de parcelles sont (liste non exhaustive) : Clos an Hollans (altération de Noblans), Coat an Atrou (altération de Otrou), Coat Gaouen (altération de Coat Jaouen), Convenant Ker Moezan (altération de Kermoisan), Courtil ar Ploris (altération de Plous), Crech an Mouldry (altération de Houldry) Crech Caduc (altération de Cadec), Garn an Plar (altération de Garen ar Plac), Goarem Staros (altération de Maros), Goasaures (altération de Goasoures), Gos Spernen Huellan (altération de Goas Pernes Huellan), Guevou Huellan (altération de Guevioec-Huellan), Hernet Hir (altération de Hervet Hir), Issa Crech Sceh (altération de Issue Crech Sech), Issue Caorlan (altération de Coat Lan), Issue Roudevine (altération des Issue Roudou Min), Jardin Maugueresse (altération de Jardin ar Vogueres), Ker Angars (altération de Keranhars), Ker Avouellou (altération de Keravouelou), Kermegazec (altération de Kernangazec), Lann Deut Crech Callec (altération de Lann Den Crech Callec), Lannec ar Goas (altération de Groas), Lannec Foll (altération de Fal), Lannec Jannele Plem (altération de Lannec Jeanette ar Flem), Le Nombre (altération de Monbré), Liors an Hosty (altération de Costy), Liors ar Gormmenant (altération de Commanant), Liors Parc Cozperain (altération de Coperen), Loguel ar Hent Den (altération de Don), Loguel Les Bludin (altération de Loguel Lescluden), Mezo ar Noel (altération de Hoel), Moulin Coat Lury (altération de Loury), Oguel an Dressu (altération de Drezec), Oguel Croas Archant (altération de Oguel Goas Archans), Oguel Dreyanty (altération de Dreg an Ty), Paladvi (altération de Paluden), Parc an Divit (altération de Devet), Parc an Drezec (altération de Dressen), Parc an Mouldry (altération de Houldry), Parc ar Fouin (altération de Foen), Parc Foll (altération de Fall), Parc Glop (altération de Glep), Parc Hourin Bian (altération de Houldry Bian), Parc Pic Hourou (altération de Pichouron), Parc Roudevine (altération de Roudou Min), Pen ar Liort (altération de Penn-Liors), Praden Crech ar Gar (altération de Crech an Iar), Praden Hollans (altération de Noblans), Prat Colvit (altération de Colven), Roch Illis (altération de Roc Illio), Roz Keyullen (altération de Kerfeillen), Nos Pellan (altération de Roz Pellan), Rue Barzic (altération de Rubarzio), Stang Voguerit (altération de Vogueres), Tossen Part ar Floch (altération de Tossen Prat an Floch).

    Ces altérations résultent probablement de la dactylographie de noms manuscrits bretons par des personnels non bretonnants chez les notaires et au cadastre80.

    Des variations affectent aussi les noms de lieux dits à travers les âges par absorption dans le bourg ou déformation : Coat Eloury (altération INSEE de Coatiloury) Kerveleo (altération INSEE de Keravoelou), Kernaugazec (altération INSEE de Kernangazec), Kerbéven (mutation recensement et INSEE de Kervéven), Kervilien (altération recensement et INSEE de Kervizien), Lanério (altération recensement et INSEE de Lan Riou), Coatiloury Braz (donné à tort par IGN au Moulin de Coat Loury), Runangos (altération par IGN de Run an Goff).


    Les décharges pour les ordures se déplacent81 :

  • dans la carrière près du calvaire de Kerjangegan,

  • après 1972, un service de ramassage d’ordures ménagères est en place dans le bourg,

  • Coat Chevret , opérationnelle des 1978, est fermée en automne 1992 au profit du Sitom,

  • Kerstephan en Cavan fermée vers fin 1992 au profit du Sitom.

 

    En 2006, la route de Guingamp à Lannion passe en 4 voies, remodelant les chemins du bourg vers Runoden, Kericoul, Kerjanegan82.

 

Les monuments :


    Nous avons donné l’origine de ces monuments dans les autres documents de l’histoire de Caouënnec, par siècle ou par seigneurie. Ici nous rappelons seulement les monuments qui restent visibles au XXe siècle.

 

Les manoirs ou leurs restes :

    Que disent les historiens :

    En 1911, la propriété de Runaudren doit appartenir encore à Mme La Marquise de Béthune-Sully, née Allain, aujourd’hui Allain de Cavan (titre « honorifique » de son père83), veuve en premières noces de M Villalon, et en secondes noces du comte de Brecqueville84.

    La chapelle de Coateloury est détruite au XXe siècle. Elle renfermait des reliques de saint Saturnin, actuellement conservées dans l’église paroissiale85.

    « Aux abords du village, ruine du château de Coatloury »86. En fait la ferme de Coatloury présente sur un de ses bâtiments 3 fenêtres mansardées curieuses, mais c’est tout sauf qu’une autre montre la date de 1817 ».

    Quels éléments d’architecture sont encore en place vers 1967 :

    Dans cette rubrique, nous utilisons les appellations IGN pour localiser les monuments et à défaut le cadastre napoléonien.

    Seul le manoir de Runoden87 est remarquable car ses murs et ses ouvertures d’avant la Révolution sont conservés. Vers 1965, le manoir de Runoden appartient à la famille Roquefeuil de Troguindy en Tonquédec. Hélas vers 2008 de grandes fenêtres ont été percées au nord et à l’ouest de l’aile nord.

    Cosquer Izellan a conservé, côté nord, la partie supérieure de deux belles fenêtres et une porte cintrée.

    Coatiloury Braz a perdu sa tourelle nord et sa façade lors de sa transformation en maison « moderne » vers 1965.

    Kermarquer présente dans sa façade une porte cintrée et un réemploi de vieilles pierres dans les entourages de 4 fenêtres avec en particulier, côté ouest de cette façade, trois appuis de fenêtre ciselés qui laissent penser qu’une fenêtre a été arasée au second étage pour abaisser le toit et possède une grange sur 2 pierres dressées en guise de piliers pour soutenir la toiture côté cour.

    Kerloscant présente dans sa façade une très belle porte d’entrée et un réemploi de vieilles pierres en particulier dans l’entourage des six fenêtres et conserve aussi un escalier en colimaçon dans « tourelle » visible côté nord.

 

L’église :

    L’église présente un clocher mur, en I avec deux tourelles88 de type Beaumanoir89 90, daté de 176091 , une nef avec bas-côtés de sept travées et un chœur polygonal de 186592. A noter au sommet du porche sud du XVIe siècle, conservé de l’ancienne église, la présence des armories de Coetloury93.

    L’église est dédiée à Notre Dame et son pardon est célébré le 15 aout.

    Nous ne donnerons pas ici une description détaillée de l’intérieur de l’église. Cette description fait l’objet d’un document spécifique.

    Dans le chœur de l’église le maître autel est inséré dans un riche retable94.

    En 1963, une statue de ce retable est volée « Au cours de ces derniers mois, nous avons signalé la disparition soudaine, à certains carrefours, en bordure de chemins, de croix de granit. Tout récemment, c’est à Caouënnec, dans l’église paroissiale, qu’une petite statue de l’autel a été volée. Le fait a été signalé au maire et à la police »95. La statue volée est celle de Saint-Louis roi de France. L’auteur du vol a masqué son forfait en remplaçant cette statue par une autre prélevée plus bas dans le retable, car en bas les statues étaient cachées par des pots de fleurs.

    En 1978, restauration du maitre-autel par les Beaux - Arts, pour un devis de 48030 francs. Ce retable a été classé par le conseil supérieur des monuments historiques le 1er mai 191196 97.

    Dans le transept sud de l’église, l’autel de la Vierge a été sculpté par Le Mérer98.

    Dans l’église les fonts baptismaux sont classés monuments historiques depuis le 29 mars 198399.

    En 2000, une reproduction du suisse sous forme de mannequin est installée dans le bas-côté nord de la nef100.

    La flèche du clocher est reconstruite en 2001. A cette occasion le rôle des sonneurs de cloches est remémoré101.

    La croix en pierre devant la sacristie et devant la mairie est dite de 1680. Cette croix était sur le sommet du mur du presbytère avant la transformation du presbytère en mairie102 .

 

Les calvaires103:

  • le calvaire du cimetière, daté de 1863, il était jusqu’en 1978 dans l’enclos du cimetière au sud de l’église;

  • le calvaire de Kerangars, entre la ferme de Kerangars et le nouveau cimetière, est daté de 1868 ; la croix à son sommet, ajoutée vers 1995, est d’une autre provenance ;

  • le calvaire de Kerjanegan, entre le nouveau cimetière et Le Golven, possède deux dates sur son socle, l’une de 1722 sur une face, l’autre de 19xx sur une autre face, seul le socle est ancien ;

  • le calvaire de Roudouvin n’a conservé que son socle. Il s’agit probablement du socle que Jean-Pierre Pinot a tenté d’identifier le 7 septembre 1959 « J’ai relevé hier une inscription « MhSGAI » en lettres anciennes sur un socle de croix en Caouënnec »104.


    Dès 1998, sont organisées des sorties de découverte du patrimoine par la Communauté des communes du Trégor, le Pays de Trégor et les communes concernées, dont les richesses de Notre-Dame (église de Caouënnec)105.


    Le lavoir de Kernangazec est restauré en juin 2000106.

    Le lavoir « Stang ar Bourg » et la fontaine de Goasarhant sont enfouis dans la terre.

 

Les habitants animent la commune :

    En 1907, le 14 juillet, Caouënnec célèbre la fête nationale : A 1h réunion du cortège à la mairie. Distribution du legs Yves Le Guen aux pauvres de la commune107, jeux de boules ; à 3h ouverture des jeux et amusements. Un tour pendable, escamotage de la chemise à Jean-Pierre ; Courses à pieds pour hommes, pour femmes, pour enfants ; Danse et chants des matrones ; Jeux de force : perche, civière, crapaud ; Butunadec ; Courses en sac ; jeu de la poêle ; Marches triomphales des matrones ; Second tour pendable, escamotage de la chemise à Jeannette ; à 9h30, illumination de la mairie et de l’école, feu d’artifice, retraite aux flambeaux, danses publiques108.

    Le pardon de Caouënnec, fête de la commune, se célèbre le 15 aout avec « Had Pardon », suite de la fête, le 22 aout ; exemple en 1837 : « voici le programme des jeux qui auront lieu à Caouënnec à l’occasion du Had Pardon : à 14 heures : Grand concours de saut (300 fr de prix), Courses à pieds pour adultes (100 m, 400m, 1500 m) ; pour garçonnets et pour fillettes (300 fr de prix). Jeux divers. A 18 heures Epreuve de marche sur circuit (120 fr de prix). Grand bal en matinée et soirée »109. Ces fêtes patronales se poursuivent au moins jusqu’en 1956110.

    Vers 1950, le « Had Pardon » se célèbre le dimanche après le pardon ; par exemple si le pardon tombe un samedi 15 aout, le « Had Pardon » se célèbre le 16 ou le 23 aout111.

    Le Comité des fêtes organise des courses cyclistes, les jeux du pardon, le feu d’artifice,…

    Vers 1954, Pierre Prat, coureur, qui avait fini 2ème au Cross des Nations, vient gratuitement animer les courses du Had Pardon à Caouennëc112.

    Syndicat de battage : un syndicat de battage existait encore vers 1956 et sa batteuse était logée dans un hangar entre Kerléo et le bourg de Caouënnec.

    Dès 1982, l’amicale laïque soutient l’école113 .

    En 1983, le Club Ty bian Maï pour les anciens est créé par Célina L’Hélias.

    En 1988, le comité des fêtes enregistre 1200 spectateurs à sa fête des cascadeurs114.

    Vers 1988, l’association Plijadur est créée.

    Après la création de l’équipe de foot-ball en 1982, Dès 1986, existence de l’Union Sportive de Caouënnec-Lanvézéac (USC) 115

    En 1986, Comice Cantonal à Caouënnec 80 bêtes présentées (bovins mais une seule jument)116.

 

Les faits divers :

    En 1924, audience du 22 septembre 1924 au tribunal correctionnel de Lannion, la dame Glaziou, née Anne-Marie Hervé, ménagère à Caouënnec, fait opposition à un précédent jugement qui l’avait condamnée à 16 fr d’amende pour coups réciproques. L’appelante ne se présente pas à l’audience et voit confirmer par défaut la sentence précédemment rendue117.

    En 1941, pour éviter aux consommateurs (de boisson) les tentations, il est interdit d’exposer les boissons dite apéritif dont la vente est interdite. C’est pour ce motif que procès verbal a été dressé par la gendarmerie de Lannion à Mme Ménez Henri, née Le Fichoux Louise, âgée de 45 ans, commerçante au bourg de Caouënnec, qui avait laissé bien en vue sur ses étagères de l’Amer Picon, de la Suze et du Noilly Prat. Un second procès verbal lui a été dressé pour défaut d’étiquetage »118.

    Une autre année, le cahier de dettes des clients de ce commerce est volé119.

    En octobre 1963, une vache de Caouënnec, tombée dans un puits (à Rullan), est retirée vivante après quatre heures d’effort ; ce fait divers inspire les chansonniers120 .

    En 1974, le 19 octobre, explosion d’une camionnette de l’entreprise Campion contenant 2000 mètres de cordeau détonnant de dynamite dans la cour de l’ancienne ferme Le Parc au bourg121.

    En 1978, un gazoduc, enterré à 50 cm de profondeur, traverse la commune de Caouënnec122.

    En 1989, Caouënnec célèbre le centenaire de son église123.

 

Conclusion :


    Au cours de ce siècle la commune de Caouënnec, dans le sillage de l’industrialisation de Lannion, se développe. En effet, la commune de Caouënnec, proche de Lannion, offre des terrains à bâtir moins chers que du côté de Lannion et Perros-Guirec.

    Avec les faits marquants de ce XXe siècle se termine ma contribution à l’histoire de Caouënnec, commune que j’ai quittée en 1972 pour habiter à Lannion.

 

Notes :

1 Voir Le dossier «Commune de Caouënnec-Lanvezeac, Rénovation du mobilier de l’église de Lanvézéac, demande de dons avec la Fondation du Patrimoine» fait en 2011. Ce dossier contient « Quelques éléments d’histoire de Lanvézéac » et « la Description détaillée de l’église de Lanvézéac ».

2 Lukian Raoul « Geriadur ar Skrivagnerien ha Yezhourien », 1992, p188 et 189

3 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1

4 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Tonton Job

5 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Envorennou

6 Ernest Le Barzic « Buhe ha Fatalzi » 1978, O Vemori

7 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaire des communes - Département des Côtes d’Armor », 1990, p143

8 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1975

9 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Ma henta kamaradez

10 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

11 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1935, source « Le Lannionnais »

12 Archives du Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier_Registre de paroisse de Caouënnec , envoi d’Yves-Marie Erard archiviste, cahier de paroisse

13 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source La Semaine Religieuse du diocèse de Saint-Brieuc, 21 novembre 1902, p751

14 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source La Semaine Religieuse du diocèse de Saint-Brieuc, 21 novembre 1902, p751

15 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source La Semaine Religieuse du diocèse de Saint-Brieuc, 3 juillet 1908, p429

16 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Tonton Job

17 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Tonton Job

18 Ernest Le Barzic « Buhe ha Fatalzi » 1978, O Vemori

19 Témoignage de Mme Jean-Pierre Pinot de Lannion, recueilli par l’auteur

20 Bulletin paroissial Koulmig ar Guindy , 5ème année

21 « Koulmig ar Guindy » 5ème année, 1952, n°13, 6 juillet

22 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Echo de Lannion du 31 janvier 1959

23 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Echo de Lannion du 31 janvier 1959

24 Lukian Raoul « Geriadur ar Skrivagnerien ha Yezhourien », 1992, p208 à 210

25 Lukian Raoul « Geriadur ar Skrivagnerien ha Yezhourien », 1992, p93

26 Bulletin paroissial « Koulmig ar Gindi » du 16 décembre 1984 en français. Source Archives paroissiales de Buhulien 

27 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

28 Collection de l’auteur

29 Archives du Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier_Registre de paroisse de Caouënnec , envoi d’Yves-Marie Erard archiviste

30 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac et Archives du Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier_Registre de paroisse de Caouënnec ,

31 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

32 Archives du Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier_La Semaine Religieuse du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, 1950, page 67, donne ces détails pour une autre paroisse.

33 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

34 « Koulmig ar Guindy » , n°17 5ème année, dimanche 10 aout

35 Roparz Hemon « Nouveau dictionnaire Breton Français » 1970, réédition 1978

36 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac et de Mme Marie-Paule Allain

37Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue : Le Trégor, Jano Tadié : la mémoire du Trégor » 30 septembre 1989.

38 Archives municipales de Caouënnec, recensement

39 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

40 Ernest Le Barzic « Buhez ha faltazi » Brud Nevez, niverenn 9, 1977, Levrenn1, Envorennou

41 Archives municipales de Caouënnec, recensement

42 Bibliothèque du Collège Saint-Joseph de Lannion

43 Témoignage de Mme Marie-Paule Allain

44 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

45 Témoignage de Mme Marie-Paule Allain

46 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

47 Archives municipales de Caouënnec, recensement 1954 et début de scolarité de l’auteur de ce texte

48 Archives municipales de Caouënnec, recensement

49 Archives municipales de Caouënnec, recensement

50 Témoignage de Mme Marie-Paule Allain

51 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

52 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

53 Archives municipales de Caouënnec, recensements

54 AD22 Recensement de 1901

55 AD22 Recensement de 1911

56 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1937, source « Journal de Lannion »

57 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1940, source « Journal de Lannion »

58 INSEE

59 Copie reçue de Gabriel Le Mer, président du Souvenir Français à Lannion

60 Ch.Le Goffic « Contes de l’Armor et de l’Argoat », 1928, p175 à 215

61 G.Lomenec’h « Cloches et Carillons de Bretagne », 2000, p189

62 L’hôpital Complémentaire n°75 était au monastère Sainte-Anne à Lannion

63 Le site SGA Mémoire des Hommes donne 22 décembre 1929, manifestement erroné car serait décédé quartier maître à l’âge de 13 ans

64 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaire des communes - Département des Côtes d’Armor », 1990, p144

65 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

66 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

67 Louis et Claire Geffroy «  Le lin du Trégor » 1986, pages 24

68 JY .Andrieux et D.Giraudon « Teilleurs de lin du Trégor » Skol Vreizh ,n°18, p58

69 Louis et Claude Geffroy «  Le lin du Trégor » 1986, pages 30

70 L’ouvrier boulanger de l’époque était le père de l’auteur de ce texte.

71 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

72 « Koulmig ar Guindy », 5ème année, 27 juillet et 3 aout 1952

73 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

74 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

75 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

76 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

77 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

78 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

79 Dom Godu, OSB « Fiches du cadastre de Caouënnec d’après le registre Etats de Sections arrêté à Saint-Brieuc le 20 juin 1828 et conservé à la direction du service du cadastre à Saint-Brieuc », 1967 au CRBC à Brest

80 Il serait intéressant de comparer les noms des parcelles du Cadastre Napoléonien aux noms de parcelles dans les rentiers et terriers des seigneuries de l’Ancien Régime.

81 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

82 Le Trégor du 13 au 20 avril 2006, n°1163

83 Voir « Caouënnec au XIXe siècle »

84 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Le Fureteur Breton, n°34, sixième année, avril-mai 1911, p160 par An Teskaouer

85 R.Couffon « Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier » SocECdN t70, 1938, p72

86 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source « Hachette sur les Côtes du Nord, 1924 »

87 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaire des communes – Départements des Côtes d’Armor », 1990, p144, le dit « en cours de restauration », ce qui est faux à cette date

88 M.Saurel « Clochers du Trégor (antérieurs au XIXe siècle) », SocECdN, t110, 1981, p63 et 65

89 Y.P.Castel « Saint-Melaine et les Beaumanoir », 1989

90 G.Ollivier « L’atelier Beaumanoir » SocECdN, t114, 1985 p45 et 46

91 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaire des communes – Départements des Côtes d’Armor », 1990, p144

92 R.Couffon « Répertoire des Eglises et Chapelles du diocèse de St-Brieuc et Tréguier », SocECdN, t70, 1938, p71 et t72, 1940, p106

93 Identifiées par Daniel Giraudon en 2006

94 R.Plessix « Les retables des Côtes du Nord », SocECdN, t109, 1980, p51

95 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Echo de Lannion du 3 aout 1963

96 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue « Conseil municipal du 21 janvier 1978 »

97 PM22000079

98 Archives du diocèse de Saint-Brieuc et de Tréguier, cahier de paroisse, communication d’Yves-Marie Erard.

99 PM22001442

100 Ouest-France du 4 juillet 2000

101 Le Trégor du 25 au 31 octobre 2001, n°930

102 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaire des communes – Départements des Côtes d’Armor », 1990, p144

103 Les croix des calvaires sont orientées dans toutes les directions, alors que le Christ devrait regarder vers l’ouest

104 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue : lettre de J..P.Pinot

105 Le Télégramme du samedi 15 aout 1998

106 Ouest-France du 30 juin 2000

107 Voir « Caouënnec au XIXe siècle », année 1898

108 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1907, source Le Lannionnais

109 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Le Lannionnais 22 aout 1837

110 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue, source Lannion Républicain 11 aout 1956

111 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

112 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

113 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

114 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

115 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

116 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue

117 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1924, source « Le Journal de Lannion »

118 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1941, source « Journal de Lannion »

119 Témoignage d’Alain Touminet, maire de Caouënnec-Lanvézéac

120 « Un siècle en Trégor 1900-2000 », page 1963, source « L’Echo de Lannion »

121 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue ; jour communiqué par Marie-Thérèse Marjou

122 Y.Briand « Notes sur Caouënnec », collection Jean-Jacques Lartigue « Conseil municipal du 21 janvier 1978 »

123 Le Trégor du 16 septembre 1989

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