Liste des lieux-dits

 

    Ce texte traite des noms et localisation des lieux-dits, écarts ou hameaux de la commune de Caouënnec.

    Les lieux-dits sont les noms des lieux écartés du centre du bourg; ils sont utilisés en particulier pour localiser des maisons et des bâtiments (pas forcément habités à ce jour). Un hameau est constitué de plusieurs maisons donc éventuellement de plusieurs lieux-dits s’ils sont très proches. Avant la Révolution la frairie semble équivalente à un hameau.

    L’orthographe de ces noms de lieux, majoritairement en breton, varie beaucoup à travers les âges et les auteurs de leur collecte ou transcription.

    Ici les lieux-dits sont présentés par ordre alphabétique dans deux listes. Une première liste contient les lieux-dits cités ou habités dans la seconde moitié du XXe siècle (présents dans le Recensement de 1954, sur la carte communale, sur les panneaux indicateurs au bord des routes dans la commune, dans les adresses des habitants). Une seconde liste regroupe des noms de lieux-dits sortis de l’usage mais qui existent dans des documents anciens dont les actes notariés. Pour éviter la perte des noms de lieux anciens, il est souhaitable que les adresses écartées du bourg comportent, après les numéros et noms de voie, le nom de l’ancien lieu-dit et que les anciens noms soient réutilisés lorsque des habitations sont créées en ces lieux.

    Le « point d’entrée », en caractères gras dans la liste alphabétique, est la forme jugée par l’auteur la plus représentative de l’histoire du nom de lieu-dit, pas forcément la forme initiale mais la forme adoptée par les habitants pendant des siècles1 2. La mise en breton « interdialectal» d’un nom de lieu, comme dans Deshayes3, est néfaste si cette forme ne parle pas aux habitants ou n’est pas la forme qu’ils utilisent au quotidien depuis plusieurs générations. En effet, une forme complexe, difficile à prononcer et à écrire, du nom de lieu risque de conduire les habitants à abandonner l’usage du nom séculaire au profit d’une forme francisée du nom.

    Les sources de noms de lieux sont multiples; nous présentons ces sources par ordre chronologique avec l’abréviation qui sera utilisée ensuite par le texte :

  • les réformations et montres : ces documents citent des noms de personnes dont le patronyme est le nom de leur terre ou de leur maison; ainsi la Réformation des Fouages (RFF) de l’évêché de Tréguier en 14264 cite Guillaume Kerloscaut, Rollant Cosquer, Cozkaer,…; dans plusieurs autres paroisses cette réformation ventile les noms des « contribuants » à cet impôt par frairie; les montres de Tréguier (MO) 14815, 15036, Réformation de Tréguier 15357;

  • les actes des Archives Départementales (AD) avant la Révolution8, essentiellement les rentiers et les terriers des seigneuries sous l’Ancien Régime, en particulier la série E dont nous donnons la référence;

  • Ogée en 17789 ;

  • la carte de Cassini n°156 (CC) levée en 1785 par Lebel et en 1790 par Micas; à noter que cette carte ne représente pas la route de Caouënnec vers Prat;

  • la vente des biens nationaux (VBN)10 ;

  • les noms de lieux-dits sont aussi dans les actes d’Etat Civil pendant La Révolution de l’An 11 à 1807 (en particulier dans les actes de décès);

  • le Cadastre Napoléonien de 1826 (CN)11 et les noms, contemporains de ce cadastre, des parcelles dans le fichier de Dom Godu12 13 (DG), dans la vente des biens nationaux par les Révolutionnaires et dans les continuateurs d’Ogée14 ;

  • le Service Géographique de l’Armée (dite carte d’Etat Major ou EM) en 1932;

  • les Recensements (RT) de 1851, 1876, 1881, 1886, 1896, 1901, 191115, 1891, 1906, 1921, 1926, 1931, 1936 et 195416 ; les recensements de 1876 à 1954 distinguent en moyenne 35 lieux-dits habités; les recensements de 1856, 1861, 1866, 1872 comportent seulement les noms de lieux-dits ou de villages retenus pour la découpe de la commune en sections de recensement; dans ces relevés la lettre « e », prononcée « é » est écrite avec ou sans accent selon le rédacteur ;

  • l’Institut Géographique National (IGN) cartes de 1969, 198717 ;

  • l’INSEE basé sur le recensement de 194618 puis sur le recensement de 198219, malheureusement l’agent de recensement recopie le nom de lieu donné par l’habitant sans vérifier qu’il appartient à une liste préétablie de noms de lieux, ainsi des mêmes personnes au même endroit sont recensées dans des noms de lieux différents lors de recensements successifs (voir le cas de Kervéléo / Kervoelou) ;

  • la carte communale au début du XXIe siècle.


    De nombreux lieux-dits comportent le « préfixe » Convenant20, mode de fermage avant La Révolution où la terre appartient au seigneur et les bâtiments à l’exploitant21. Une des difficultés pour localiser les Convenants est qu’un convenant prend souvent le nom de l’exploitant donc change de nom à travers les générations (avec en moyenne une génération tous les 33 ans). Les noms de parcelles dans le cadastre napoléonien ont conservé le souvenir de 19 noms de convenants. Le cadastre de 1826 présente encore 8 convenants sur 46 noms de lieux dits nommés.

    Ci-dessous, pour chaque nom de lieu-dit, nous présentons, par ordre chronologique, les formes rencontrées dans les écrits, la situation géographique si le nom est sorti de l’usage, la signification de ce nom avec les références bibliographiques associées et le nom des personnes connues dans ces lieux-dits au XXe siècle entre crochets.

    De nombreux auteurs traitent de la toponymie ; nous les citons en notes, pour chaque nom de lieu-dit, dans l’ordre chronologique de leur première publication.

 

Noms de lieux-dits en usage au XXe siècle :

- Bel Air Bel Air (RT 1954), Bel-Air (INSEE 1946, 1982): 7 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982; ce nom de lieu, dit à tort à 0,5 km au nord au lieu de 0,5 km ouest du bourg, est situé entre Ty Moïc et Kercaradec à une altitude d’environ 70 m et semble avoir été créé au XXe siècle : [Yves Marie Parquier] ;

- Brune (Le) Le Brune (CN) parcelles A406 et A407, Convenant Le Brun (DG et RT 1851), Brune (RT 1896, 1901 et 1906), Le Brun (RT 1954); issu du patronyme Le Brun qui lui a donné son nom (plus probablement que le prunier22 23), situé au carrefour des routes de Kernangazec et de Lanvézéac à l’emplacement des n°2 et 4 Route de Lanvézéac, certainement Le Bruno du XXIe siècle : [Jeanne Le Sadou, Bonniec];

- Carpont Convenant Alain Le Carpont attesté dans la seigneurie de Coetloury en 1677, 1761, 1737 (E2162), en 1777 (E2163), dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) en 1737 (E1517), Convenant Le Carpont (VBN), Le Carpon (CN), Convenant Carbon (DG), Le Carpen (Ogée 1843), Carbon (RT 1851 et 1876), Carpon(t) (RT de 1881 à 1954), Le Carpon (EM 1932), Carpont (INSEE 1946, 1982): 6 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, Carpont (IGN 1969, 1987); Carbont24 ou Carpont25 26 signifie voie pavée, étroite ou large permettant le passage de charrettes27 : situé près de Pen an Alé permettait probablement de franchir le ruisseau de Kermarquer pour atteindre un chemin nommé de Quemperven à Lannion (CN) et se rendre aux moulins de Keranfeillen et du Rohou en Lanvézéac : [Jean Trémel] ;

- Castel Castel (le) : sur la route de Lanvézéac entre Le Brune et Coat Loury Bras (CN), Parc-Castel (RT 1911, 1921), Castel (RT 1926, 1931, 1954); à une altitude de 100 m, parcelles A410, A413, A414 du Cadastre Napoléonien devenues au XXIe siècle les numéros 8 à 14 Route de Lanvézéac; signifie château28 ou reste de fortification gallo-romaine29 voire préhistorique30 31 : [Marjou, Bougeant];

- Castel Pic Castel Pic (CN, DG, RT 1851 et de 1881 à 1954), Castel Pic (EM 1932), Castel-Pic (INSEE 1946, 1982), Castel Pic (IGN 1987): 20 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, cause intégré dans le bourg depuis 1946; a donné son nom à la rue « Hent Castel Pic »; en septembre 1960, lors de son périple à travers la Bretagne, le général de Gaule président de la République fait une halte en ce lieu pour serrer la main de quelques habitants venus nombreux le saluer; situé sur un point haut d’environ 100m d’altitude, sur la route de Lannion à Guingamp (CN), signifie château de la pie32 33 34 35, le terme castel indiquant des vestiges de constructions antérieures à l'installation des bretons en Armorique, gallo romaines ou préhistorique36: [Coatnan avec forge, Jean Marie Fer, Boec avec forge, Troadec, Coatantiec, J.M.Trividic, Cossic, Joséphine Fechant] ;

- Coat Loury Un Libouron est dit sieur de Coëthéloury en 1427 37 , berceau des seigneurs de Coëthéloury ou Coëtloury38 39 dès 1476 (E2167), Coetheloury (MO 1481), Coathéloury en 1515 (E2167), Coetloury à Hervé Coetloury (Réformation 1535), Quoitheloury en 154540, Quoictheloury en 1565 (E2167); cette seigneurie dépend de la seigneurie du Pré de Lannion environ de 1581 à 1614, date où, nommée Coëtloury et Coatloury en 1649 et en 1737 (E1517), elle dépend de la seigneurie de Barac’h de Louannec; Coitéloury, Coiteloury en 1614 (E2162), Coateloury vers 1640 (E2167), Coittelloury, Coitloury en 1640 (E2162), Coitéloury, Coatloury, Coetloury en 1649 (E2162), Coitéloury , Coitloury en 1677 (E2162), Coëtloury vers 1679 (E1188), Coitloury en 1692 avec droits de prééminences dans l’église coté évangile (E2162), Coëthéloury en 1705 (E2168), Coetloury en 172041, Coatloury en 1722 (E2162), Coitéloury, Coetloury en 1737 (E2162), Coetloury dans la seigneurie du Pré en 1737 (E1517), Coëtloury en 1761 (E2162), Coatloury, Coetloury en 1777 (E2163), Coetheloury près du ruisseau qui alimente les moulins du même nom (Cassini 1790), Coatiloury (VBN)42 qui y distingue un château et une grande métairie, Coëtheloury maison noble (Ogée 1778), Coat Loury Bras (CN, DG), Coat-Loury-Bras (Ogée en 1843, RT 1851 et 1911), Coatéloury (RT 1876), Coathéloury (RT 1881), Coatloury (RT 1886 à 1954), Coatloury Vras (RT 1926), Grand Coat Loury (EM 1932), Coat-Eloury (INSEE 1946, 1982), Coatiloury (IGN 1969), Coatiloury Braz (IGN 1987); signifie peut-être le bois de la famille Heloury ; deux éléments constants dans l’écriture du nom à savoir Coet ou Coat43 44 et Loury ; le « he » devient souvent « é » ou « e » ou « i » ou est omis ; la forme Elloury rencontrée une seule fois pourrait venir de Eluri45 avec le sens prééminence : [Le Gac avec teillage de lin : [A.Le Saint, Le Gall] ;

- Coat Loury Bihan Petite métairie de Coetloury dans seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Coat Loury Bihan (CN, DG), Coat-Loury-Bihan (Ogée en 1843), Coatloury Bihan (RT 1851), Coatloury Vian (RT 1921), Coatloury Bian (RT 1911, 1926, 1931), Coatiloury Bihan (IGN 1987) : [Guillaume Jean Le Pennec, Louis Marjou, Bozec] ;

- Moulin de Coat Loury Moulin de Coetloury dans seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), ce moulin est sur la carte de Cassini en 1790, Moulin de Coat Loury (CN) parcelle A191, alimenté par l’étang Coat Loury le plus haut (parcelle A348), Moulin de Coat Loury (DG), Moulin Coatéloury (RT 1876), Coatloury (RT 1926, appellation erronée), Moulin Coatloury (RT 1851, 1911, 1921 et 1931 à 1954), Moulin de Coat-Eloury (INSEE 1946, 1982): 6 habitants sont recensés dans les moulins de Coat Eloury en 1946 et aucun en 1982, nommé à tort Coatiloury Braz dans la carte IGN 1987 et dans la carte communale de 2013: [ancien moulin à farine puis ancienne ferme , Hamel, Pichon] ;

- Milin Coat Loury ce moulin est sur la carte de Cassini en 1790, Milin Coat Loury (CN) parcelle A198, près de la rivière du Guindy, moulin alimenté par l’étang Coat Loury le plus bas (parcelle A190), Milin Bihan Coat Loury (DG): [ancien teillage de lin, Guyomard puis Le Parc] ;

- Convenant Jannou Convenant Le Bris ou Jannou (VBN), Convenant Janot (CN), Convenant Janno (DG), Convenant Jannot (RT 1876 et 1896), Convenant Jannou (RT 1881, 1886, 1891 et de 1901 à 1954), Convenant Jeannot (EM 1932), Convenant-Jannou (INSEE 1946, 1982), Convenant Jannou (IGN 1987); issu du patronyme Jannou qui lui a donné son nom : [Godet, Martin, Le Berre, François Bonniec] ;

- Convenant Houx (INSEE 1982, 1,6 E, donc à l’est de Kerloscant dit 1,5E), ce nom de lieu-dit semble avoir été créé au XXe siècle: [François Bonniec, Jeanne Beuvant] ;

- Convenant Perrine Convenant Loignennec ou Perrin avec un four en 1692 (E2162) et Convenant Perrin en 1777 (E2163) dans la seigneurie de Coetloury, Convenant Perrine (VBN), Convenant Perrine (CN, DG), Convenant Péré (RT 1851), peut-être le Convenant Névé (RT1876), Convenant Perrin (RT 1906 à 1931); compte tenu de l’existence de vieilles carrières vers 1955 en ce lieu-dit dans les parcelles B205 ou B206 du Cadastre Napoléonien, le mot perrin pourrait provenir de Péré46 (granite pourri devenu du sable de terre, très bon pour le sol des allées) plus logiquement que d’un patronyme Perrin (pas rencontré dans les registres paroissiaux) ou du prénom Perrine : [Victorine Le Roux, Philippe, Louis Marjou, Auguste Philippe] ;

- Cosquer Cosquer ou Cozkaer au sire de Quelen (RFF 1426), Le Cosker appartient au seigneur du Chastel (Réformation 1535), manoir du Coskaer dans la seigneurie du Cosquer en 1613 à Dame Renée Le Quelen épouse de Claude de Lannion (E966), Convenant Cosquer Huellanf dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), Le Cosquer (Cassini 1790), Cosquer Huellan (VBN, CN, DG, RT 1851 et 1886), Le Cosquer (Ogée 1843), Gosquer (RT 1876), Cosquer (RT 1881 et 1891 à 1954), Le Cosquer (EM 1932), Cosquer (INSEE 1946, 1982), Cosquer (IGN 1987); coz kaer signifie la vieille ville47 48 49 ou vieux hameau50 ou le vieux51 domaine campagnard52, déjà vieux lorsque les autres lieux-dits ont été nommés, endroit clos généralement53 une ferme : [Emile Cossic] ;

- Cosquer Izellan (CN, DG), Cosquer Isellan (RT 1851), Izellan signifie la partie basse (en altitude mais peut-être aussi secondaire ou inférieure par rapport au manoir) du Cosquer: [Cossic, Leroy, Gueuziec, Marchet] ;

- Moulin du Cosquer Moulin du Coskaer dans la seigneurie du Cosquer en 1613 à Dame Renée Le Quelen épouse de Claude de Lannion (E966), Moulin du Cosquer dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), ce moulin est sur la carte de Cassini en 1790, Moulin du Cosquer (VBN, CN, DG), Moulin du Cosquer (RT 1851, 1886 et 1954), Moulin du Cosquer54, Moulin du Cosquer (IGN 1987) : [Godet, Kerlevéo] ;

- Crech-Yar Convenant Crech-an-Yar de la frairie du Colven dans la seigneurie du Pré en 1787 (E1517), les parcelles voisines dans le cadastre Napoléonien, qui ne localise pas la maison, se nomment (DG) Praden-Crech-an-Iar, Oguel-Crech-ar-Iar et Parc-Bras-Crech Iar (B92, 153 et 154) ; Crech Yard (INSEE 1982): signifie la colline55 56 57 58 59 60 de la poule61 62 63 64 65 ; Yard semble être une forme erronée ;

- Goasarhant Parc Gouazarhant avec la fontaine dans la seigneurie de Coetloury en 1692 (E2162), aucune construction n’y figure sur le Cadastre Napoléonien, Goasharhant (RT 1881), Goasarhant ou Goas Arhant (RT 1851 à 1936), Goaszarhant (RT 1954), Goasarhant (INSEE 1946), Goas Arhant (INSEE 1982), Goasarhant (IGN 1987); goas arhant évoque un ruisseau66 67 68 69 70 71 72 73 couleur d'argent74 75 76, donc de l’eau claire ou riche (en poissons ?) ou reste d’une mine argentifère77, se jetant dans la rivière du Guindy près de Runaudren : [Lucien Légaret, Capitaine, Charles Le Saint] ;

- Goasourès Convenant Gouzouorez dans la seigneurie du Cosquer en 1613 (E966), Convenant Goazoures dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), Goasoure près du ruisseau du Cosquer (Cassini 1790), Convenant Goasourès (VBN), Goazourès (CN), Goas Ourès Vras (CN feuille détaillée), Goasoures Bras (DG), Goazourès (Ogée 1843), Goasoures (RT 1851, 1886, 1891 et EM 1932), Goasourès (INSEE 1946), Goaz Ourès (IGN 1969), Goasoures (INSEE 1982), Goazourès (RT 1876, 1881, de 1896 à 1954 et IGN 1987) ; goas (documenté ci-dessus pour Goasarhant) évoque un ruisseau se jetant dans la rivière du Guindy près du moulin de Rospez ; oures pourrait être dérivé de our = or78 pour indiquer que le ruisseau est riche en poissons ou en force motrice pour des moulins: [Yves Marie Martin, Jacob] ;

- Goasoures Bihan Goas Ourès Bian (CN), Goasoures Bihan (DG) ; Bihan signifie la seconde partie de Goasoures plus petite (moins de bâtiments dans le Cadastre Napoléonien): [Jeanne Bonniec veuve Beuvant, Potin] ;

- Golven (Le) Convenant Colven dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), Colven-Isellanf dans la seigneurie de Coëtloury avant 1787 date où cette partie est vendue (E2167), Convenant Le Colven Huellan ou Le Scourr est dans la seigneurie du Pré en 1764 date où il appartient à la famille Le Caer (E1517), Colven (Cassini 1790), Convenant Colven ou Bahic (VBN), Le Colven (CN) trois groupes de bâtiments sont représentés dont Colven Creis79 (DG) et Convenant Colven Izellan (DG), Le Colven (Ogée en 1843), (Colven dans RT de 1851 à 1954), Le Colven (EM 1932), Golven (INSEE 1946, 1982), Le Golven (IGN 1987) ; de Goel Mein la forge de la carrière (plutôt que le lieu où on lave80); l’existence d’une carrière est attestée dès 1759 par un procès81 et sur le Cadastre Napoléonien 3 parcelles voisines (B99, 100 et 101) portent le nom de Parc-an-Vinglen ; la signification carrière semble être à privilégier par rapport à Golvan = passereau82: [Nicolas, Davaï] ;

- Grand Monarque Grand Monarque (RT 1851, 1876 à 1901, 1921 à 1931 et 1954) ; ce nom de lieu, situé à droite en descendant juste avant le pont d’Albin, semble avoir été créé au milieu du XIXe siècle par exemple vers 1851 où il était habité par deux débitantes de boisson, Grand-Monarque (INSEE 1946, 1982): 3 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, Le Grand Monarque (IGN 1987) : [Ollivier, Yves Menguy] ;

- Keranfeuillen Bihan le lieu-dit Kerfeuillen est en Rospez (CN), le Moulin de Keranfeillen (CN) est représenté en Lanvézéac sur un bief à l’est du ruisseau de Kermarquer avant son confluent avec la rivière du Guindy (la zone est biffée au crayon mais les parcelles sont numérotées en Lanvézéac), Kerfeuillen est cité en Caouënnec sous les formes Keranfeuillen (RT 1891), Kerfeillen (RT 1906 et 1911), Kerfeillen Vian (RT 1921), Kerfeuillen (RT 1901, 1931 et 1954), Kerfeuillen (INSEE 1946, 1982), Keranfeuillen Bihan (IGN 1987) ; la parcelle dénommée Ros-Kerfeillen (A310) dans le Cadastre Napoléonien se trouve près de ce lieu-dit au bord de la rivière du Guindy ; feilhenn pourrait provenir de feuille83 mais cette explication n’est pas satisfaisante car le breton local, qui utilise delyën84 ou delienn85 pour désigner une feuille de la végétation, l’aurait mis au pluriel deliou ou deliennou et beaucoup de lieux-dits sont riches en feuilles alors que seuls 4 en Trégor Historique ont gardé ce nom ; de plus feilhenn est plus utilisé pour désigner une feuille de papier ou de métal86 mais le nom a sans doute été donné à ce lieu-dit bien avant la création d’une éventuelle fabrique feuilles de papiers87 dans le moulin du même nom ; feuillen par altération de fellell88 89 pourrait désigner une terre devenue faible et mauvaise pour la culture; feuillen peut aussi désigner la configuration liée à la vallée encaissée (environ 30 m de profondeur) et resserrée du Guindy entre les lieux-dits Keranfeuillen et Coat Rouat au sud de Convenant Limpalaer (carte IGN 715 est)90 : [Jean Le Goff, Prigent, Jean Léréec] ;

- Keravoelou Convenant Tanaou autrement Kerauelou en 1692 (E2162), Convenant Keravelou ou Keravoelou dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Quatrevents (Cassini), Convenant Keravoelou (VBN), Keravouelou (CN, DG), Keraouellou (RT 1851), Kervoélo (RT 1876), Kerouélou (RT 1881), Keroélou (RT 1886), Kervouélou (RT 1891 à 1954), Keravoélou (EM 1932), Kervéléo (INSEE 1946), Kerveleo, Kervoelou (INSEE 1982): 5 habitants sont recensés à Kervéléo en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, par contre 6 habitants sont recensés à Kervoelou (dit à tort 0,5 km ouest au lieu de 0,5 km sud) en 1982, Kervouelou (IGN 1987); à une altitude proche de 103 m, viendrait de ker = groupe de maisons peut-être un endroit clos initialement91 et de auel92, avelou93 94 = vent (le nom de famille Kerlévéo95 ne tient pas son origine toponymique d’un lieu-dit de Caouënnec): [Daniel] ;

- Kerbeven Kervéven Bras (CN) près du Minihy de Keranbéven placé en Lanvézéac et près de Guévoes du Convenant de Kerambeven, Kerbeven Bras (DG), Kereven (Ogée 1843), Kerbévant (RT 1881), Kerbéven (RT 1851, 1876, 1886 à 1896, 1906, 1926 à 1954), Kerbeven (RT 1901, 1911 et 1921), Kerveven (EM 1932), Kerveven (IGN 1969), Kerbéven (INSEE 1946), Kerbeven (INSEE 1982), Kervéven (IGN 1987); beven signifie lisière96 le bord (plutôt que fils d’Even97 ou dérivé de Méven98) car ce lieu-dit est précisément au bord de Lanvézéac: [Pierre Cossic] ;

- Kerbeven Bihan Kervéven Bihan (CN), Kerbeven Bihan (DG), Kerbéven Bihan (RT 1851): [Guiastrennec, Parquier, Bonniec];

- Kercaradec Kergaradec dans la seigneurie de Brélidy (E1561), Convenant Carcaradec dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Kergaradec (VBN), Kercaradec (CN, DG, Ogée 1843), Kergaradec (RT 1876, 1886, 1926), Kercaradec (RT 1851, 1881 et 1891 à 1954), Kercaradec (EM 1932), Kercaradec (INSEE 1946, 1982), Kercaradec (IGN 1987); signifie la ville de l'aimable99 100 101, situé dans le Cadastre Napoléonien au nord des parcelles curvilignes (B467, 469 et 471) qui constituaient peut-être une ancienne motte féodale et près de deux parcelles (B475 et 476)nommées Chapelindet (DG), Chapeluidet (dans le fichier Rivoli) et situé aussi au sud-est au pied d’une colline qui culmine à 79 m: [Unvoas, Lourec] ;

- Kercongar le Convenant Kercongar appartenait à la seigneurie de Guerguiniou – Kergrist vers 1559 (E1992), Convenant Kercongar dans la seigneurie du Pré en 1783 (E1517), Convenant Kercongard (CN) à l’ouest de Kericul, Kercongard Izellan (DG), Kergongard (RT 1881, 1886 et 1921), Kercongard (RT 1896, 1906, 1911, 1926 et 1954), Kercongar (INSEE 1946, 1982): 5 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, Kercongar (RT 1954), Kercongar (IGN 1987); ici Congar, sans rapport avec ami ou parent102 et, plus probablement que lié à saint Congard103, signifie confluant, car proche du confluent entre le ruisseau du Roudourou qui passe au sud de Kerjanegan et la rivière du Guindy : [Goasampis, Lahellec, Gélard] ;

- Kerhars Convenant Kerangars dans la seigneurie du Cosquer en 1613 (E966), Convenant Keranhars dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), Convenant Keranhars (VBN), Kerangars (CN), Convenant Keranhars (DG et RT 1851 et 1886), Kerangurs (Ogée 1843), Kerangars (RT 1926 et EM 1932), Kerhars (RT 1876, 1881, 1896 à 1954 et INSEE 1946, 1982): 6 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, Kerangars (IGN 1987) ; intégré dans le bourg depuis 1946, a donné son nom à la rue « Hent Kerhars » ; kaer an garz104 105 106 107 108 signifie la ville aux haies (d’arbres)109 : [Barzic, Le Brun, Lahellec, Célestin Briand] ;

- Kericoul le village de Ricou, dont la plus grande partie est en Cavan, est attesté en 1283 pour assurer (en partie) au duc de Bretagne une amende à lui due par Morvan du Quelenec, écuyer coupable de forfait110 111 112 ; plus tard après 1437 la tenue de Kericoul appartient pour moitié à Guillaume Fallegan (E965), après 1529 convenant de Kericoul dans le fief de la seigneurie de Guerguiniou- Kergrist (E1992), la seigneurie de Coatanlan-Kerjanégan possédait des convenants dans la frairie de Kericoul (E1631), Kericul (CN, DG), Kerieul (Ogée 1843), Kericoul (RT 1851 et 1876 à 1954), Kericul (EM 1932), Kericoul (INSEE 1946, 1982) ; au-delà de la signification simpliste « la ville de Ricou », l’origine de ce nom de lieu reste à identifier par exemple par analyse des noms de parcelles qui l’entourent coté Cavan: [Tiec, Cozanet] ;

NB : le moulin de Kericoul était en Cavan sur Le Guindy (CN), en 1556 afféagement du Moulin de Kericoul à Guillaume Hémery (E962) probablement de la famille des seigneurs de Coatanlan-Kerjanégan (voir E1631), ferme du Moulin de Kericoul consentie, au nom du duc de Penthièvre à Pierre Gouardou (E961), réparations au Moulin de Kericoul (E1187) ;

- Kerjanégan berceau d’une famille noble dès 1426 avec Le Treut (RFF), Kerearnegan à Kernevenoy (Réformation 1535), Kerjanégan dans la seigneurie de Coatanlan-Kerjanégan entre 1471 et 1789 (E1631), entre 1478 et 1772 (E1992), entre 1487 et 1583 (E965), entre 1515 et 1739 (E1630), entre 1600 et 1673 (E930), Kerjannegan près d’un ruisseau (Cassini 1790), Convenant Kerjanegan (VBN), Kerjanegan (CN), Kerjanégan (DG), Kerjannégan (RT 1851, 1886 et 1891), Kerjeannégan (RT 1881), Kerjanégan (RT 1876 et 1896 à 1936), Kerjannegan (EM 1932), Kerjeanégan (INSEE 1946), Kerjeanégan (RT 1954), Kerjanegan (INSEE 1982), Kerjanégan (IGN 1987); ce nom de lieu, au pied d’une côte raide dominée par son calvaire, au bord de la route de Guingamp à Lannion, peut être dérivé de Kerjean sachant, que ce nom de lieu est souvent associé à une présence des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui tenaient des établissements de soins le long des grands chemins : [Le Guen vers 1850, André vers 1955, Henry, L’Hélias] ;

- Kerlann ce nom de lieu-dit semble avoir été créé au XXe siècle entre Mombré et Kerloscant ; l’auteur ne lui a trouvé aucune justification historique autre que la maison concernée est construite dans ou près d’une parcelle qui se nommait Hoat Fau en français « bois de hêtre » et qui était une lande113 114 115 116 117 118 au XIXe siècle (DG);

- Kerleau lieu noble Kerleau à Aliénor et Yves Nicol puis à François Le Moal et Yvonne Nicol sa femme entre 1552 et 1748 (E969), métairie noble de Kerleau à Jean Nicol et Louise Pasquiou sa femme entre 1668 et 1690 (E967), Kerleau dans la seigneurie de Coetloury du fait de Runaudren (E2166), la métairie de Kerleau dans la seigneurie de Coetloury en 1692 (E2162), lieu noble Kerleau en 1777 (E2163); Kerleou (CN), Kerleon (DG) ; le moulin dit Kerleon119 est probablement celui de Run an Goff ; Kerleau (RT 1851 et 1876), Kerleou (RT 1881, 1896, 1901), Kerléo (RT 1886, 1891 et 1906 à 1954), Kerléon (EM 1932), Kerléo (Moulin) (INSEE 1946), Kerléo (IGN 1969), Kerleo (INSEE 1982), Kerléo (IGN 1987); un tumulus de l’âge de bronze (vers 1800 avant JC) est cité à Kerléo120 dans la parcelle 285 B2 (du cadastre de 1974) (X : 179,2 ; Y : 127,9 ; Z :75)121 ; cette localisation correspond à la parcelle B304 « Parc ar Guer » du Cadastre Napoléonien122 ; il s’agit d’un léger bombement de terrain signalé lors des prospections dans les années 1970 sans aucune fouille ou sondage123 ; la signification de Kerleau est à consolider : kergléo ou kergléau , issu du vieux breton gleu, signifie la ville du vaillant ou courageux124 125, cette explication est plausible si l’existence du tumulus de Kerléo est confirmée car un tumulus est une tombe de « chef » ; une autre explication pourrait être associée à une indication de distance kaer léau126 ou léo la ville de la lieue, mais par rapport à quel point ? (plutôt que direction, chef, lion ou lumière127) : [Jean Marie Gros, Daniel Mathurin, Joseph Bricquer, Scolan, Victor Cozanet, Féchant, Anglais] ;

- Kerloscant berceau d'une famille noble dès 1426 (RFF), Kerlosquant (MO 1481), Perceval de Lesourmel est seigneur de Kerlostant en 1510 (AD44 B1138), Kerlosquant à François de Lezourmel (Réformation 1535), Kerloscant (E2166), Kerlosquant dans la seigneurie de Coitloury en 1692 (E2162), Kerlosquant dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) en 1737 et 1764 et avant 1766 date où il appartient à Guillaume Le Caer et Jeanne Ursule Geffroi (E1517), Kerloscant maison noble (Ogée 1778), Kerlosquent ou Kerloscant près du ruisseau de Kermarquer (Cassini 1790), Kerlosquant (CN), Kerloscant (DG), Kerlosquenet (Ogée 1843), Kerloscant Bras (RT 1851), Kerlosquen (RT 1876 et 1954), Kerlosquet (RT 1881), Kerloscant (RT 1921), Kerlosquant (RT 1886 à 1936), Lerlesquent (EM 1932), Kerlosquen (INSEE 1946), Kerloscant (IGN 1969), Kerloscant (INSEE 1982), Kerloscant (IGN 1987); situé à la source du ruisseau de Kermarquer qui se jette dans la rivière du Guindy au-delà de Carpont, sa signification est probablement liée à cette configuration géographique , sans pouvoir prouver qu’il est issu de Lost-ar-Stang (queue de l’étang) ; sachant que losquan = ardeur128 , il exprime peut-être l’ardeur de la source, plus logiquement que de blanc, béni, sacré129 ou que d’un patronyme dérivé du vieux breton Loiescant attesté en 878130: [Le Caer, Tinévez, Augustin Kerambrun, Auguste Riou] ;

- Kermarquer seigneurie en 1484 appartenant à Raoul de Kernechriou (E2165), Kermarquer à Jehan de Quenecqueryo (alias Kernechriou) (Réformation 1535), Kermarquer propriété des Larmor puis dans la seigneurie de Coetloury à partir de 1614, en 1640, en 1692 avec droit de prééminence dans l’église coté épitre (E2162) et en 1777 (E2163), Kermarquer en 1779 (E2164, E2165), Kermarquer dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) en 1737 et 1769 et 1777 (E1517), Kermarquer (VBN), Kermarquer (CN, DG, Ogée 1843), Kermaguer (RT 1881), Kermarquer (RT 1851, 1876 et 1886 à 1954), Kermarquer (INSEE 1946, 1982), Kermarquer (IGN 1987); signifie probablement la ville aux marches ou à la frontière de Caouënnec avec Lanvézéac (dans plusieurs communes la demeure la plus proche de la limite se nomme Kermarquer131) et non pas la ville chevalier132 133 134 (ni celui qui au Moyen Age faisait les pesées d’or et d’argent135) : [Kerambrun] ;

- Kermoisan Convenant Kermoisan (tableau d’assemblage CN), Convenant Kermoizan (CN feuille détaillée), Convenant Jea Le Pennec (DG), Convenant Jeanne Le Pennec (RT 1851), Convenant Jean Pennec (RT 1901 et 1906), Convenant Pennec (RT 1911 et 1921), Kermoisan (EM 1932), Kermoizan (INSEE 1946), Kermoizan (RT 1954), Kermoisan (INSEE 1982); l’appellation de ce lieu a changé entre 1921 (où il est attesté vacant) et 1932 car la famille Guilcher qui l’habitait en 1926 est recensée à Lanériou; aucune parcelle dans le Cadastre Napoléonien ne porte le nom Moisan donc ici Moisan est probablement un nom de famille136 137 : [Guilcher] ;

- Kernangazec Convenant Kerlacgazec , fontaine Kerlaguazec ou Kerlaeguazec, dans la seigneurie de Coetloury en 1692 (E2162), Convenant Kerlagazec Huellan dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Kerlesac ou Kernaguezec dans la seigneurie du Pré en 1787 (E1517), Convenant-Kerglazarec Huellan (VBN), Kernégazec (CN), Kernangazec (DG), Kerlagazec (RT 1851), Kernagazec (RT 1871 et 1891), Kerangazec (RT 1896), Kernangazec (RT 1886 et 1901 à 1954), Kernaugazec (INSEE 1946, 1982): 9 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, Kernangazec (IGN 1969, 1987); intégré dans le bourg depuis 1946, a donné son nom à la Résidence Kernangazec au XXIe siècle; signifie la ville aux chevaux ou aux juments138 139 140 [Bozec];

- Kernevez Kernévez ou Kernevez (RT 1891 à 1901 et 1911 à 1954) entre Goazourès et le Moulin de Coatloury, Kernevez (INSEE 1946, 1982); l’INSEE place ce lieu-dit à 1,5 km au sud du bourg, ce qui est erroné car Kernevez est au nord du bourg ; généralement Kernevez qui signifie Ville Neuve, atteste de la création tardive d’un nom de lieu : [Bonniec];

- Kerriou Kerizriou est aux Kergrist avant 1508 et au moins jusqu’à juin 1530 date où Marguerite de Rosmar est nommée curatrice de son mari Jean de Kergrist lequel dilapide ses biens141; Kerrio à Jean de Kergrist (Réformation 1535)142 ; Kerechriou ou Kerhisdriou ou Kerisdriou avec colombier, rabines et prééminences dans l’église de Cohennec est vendu par Françoise de Rosmar à Claude de Coetloury en 1649 (E2162) et se retrouve dans la seigneurie du Pré du fait de Coetloury (E1517); Kerezriou ou Kerhezriou dans la seigneurie de Coetloury en 1677, en 1692 avec droit de prééminence dans l’église coté épitre, en 1737 et en 1761 (E2162), Kerechriou ou Keraliou dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) en 1737 (E1517), peut-être devenu Kerriou ou Poularan, Keresriou ou Keralliou dans la seigneurie du Pré vers 1769 (E1517), peut-être nommé Keralliou en 1777 (E2163), Kerechriou, Kerezriou, Kerhezriou et Kerhisdriou (VBN), Keriou (CN, DG), Keririou (RT 1851), Kerériou (RT 1876), Kerariou (RT 1881, 1886, 1891, 1931, 1936), Keriou (RT 1896 à 1911 et 1954), Kerriou (RT 1921 et 1926), Kereriou (EM 1932), Kériou (INSEE 1946), Keriou (IGN 1969, INSEE 1982), Kerriou (IGN 1987) ; kaer riou signifie la ville de la famille Riou143 (plutôt que du roi144ou diminutif en « ou »145 ou fils146), Riou signifie aussi froid147 et pourrait être associé à des terres froides peu productives en céréales: [Chéron, Léréec, Auguste Riou] ;

- Kervilien Kerbizien dans la seigneurie de Coatloury en 1777 (E2163), Convenant Kerbizien (VBN), Kervizien (CN, Ogée 1843), Kervilien (DG), Kervilien (RT 1851 à 1954), Kervisien (EM 1932), Kervilien (INSEE 1946, 1982), Kervilien (IGN 1969, 1987); sur le Cadastre Napoléonien un ruisseau (parcelles B375, 376 et 377) part de ce lieu proche du Guindy et de Pont d’Albain (sic) pour se jeter dans le Guindy ; les noms de lieux-dits Kerbizien148 ou Kervizien149 ou Kervilien150 en Trégor sont situés aux bords de vallées étroites entourées de deux ou trois sommets ou collines (d’une altitude supérieure à 70m), peut-être sur le flanc (raide ?) d’une des collines ou au fond du cirque bordé par ces sommets; dans ces vallées coule un ruisseau généralement court car se déversant dans un autre cours d’eau proche ; la signification du nom du lieu-dit est probablement lié à cette configuration des lieux et non pas à un patronyme comme Bizien remontant à un ancien Budgen par Budien attesté en 842 puis Bidian en 1037… ou à un Bilien attesté en 826 sous la forme Bilian151 : [Bever];

- Lan Moguer Lan Moguer (CN), Lannavoguer (RT 1886), Lanmoguer (RT 1896), Lanvoguer (RT 1901 à 1936), Lann-Voguer (INSEE 1946), Lan Voguer (INSEE 1982) ; lan moguer signifie la lande du mur avec lan (documenté dans Kerlann ci-dessus) signifie probablement la lande152 153 du fait des parcelles autour (A430, A431 et A433) nommées Lan et Moguer154 155 156 157 158 = mur qui bordait la grande allée conduisant au manoir de Coatloury 159 ou aux ruines d’origine gallo-romaine160 abandonnées lors des invasions de la fin de l’Antiquité et trouvées en ruine par les bretons à leur installation en Armorique161 : [Merrer];

- Lan Riou Lan Riou (CN), Lanerio (DG), Lan-Rio (DG), Lanrion (Ogée 1843), Lanniriou (RT 1851), Lann-Riou (RT 1881), Lanriou (RT 1896 à 1911), Lannériou (RT 1886, 1891, 1931, 1936), Lanériou (RT 1876, 1921, 1926, 1954), Lan Riou (EM 1932), Lanériou (INSEE 1946 et IGN 1969), Lan Riou (INSEE 1982), Lan Riou (IGN 1987); lann riou, ici pourrait être interprété comme lan = lieu puis lieu consacré162 ou sacré163 164, ou le lieu165 du roi car dans le Cadastre Napoléonien aucune parcelle, autour des 3 maisons (A505, A498, A492), séparées par des champs, qui portent ce nom dans le même hameau, n’est une lande par son nom ou son affectation; par contre ce nom de lieu-dit peut garder mémoire d’une configuration plus ancienne caractérisée par la localisation en ce lieu des landes du lieu-dit voisin Kerriou: [Saliou, Le Saint];

- Le Crec'h (CN, DG), Le Crec’h (RT 1851, 1911, 1921 et IGN 1987), Crec’h (RT 1876 à 1931) ; situé à la sortie du bourg sur la route de Rospez, parcelles B247, 248, 250 et 252 du Cadastre Napoléonien intégré dans le bourg au XXe siècle, signifie la colline166 167; devenu au XXIe siècle le n°5 Route de Rospez : [Le Saint, Jannou];

- Mombré Claude Mombré assiste à la sépulture de Mathurin Pezron le 28 mars 1699168, Convenant Mombré en 1692 dans la seigneurie de Coetloury (E2162), Convenant Claude Mombré169 en 1702, Convenant Mombré en 1777 dans la seigneurie de Coetloury (E2163), dans la seigneurie du Pré (du fait de Coatloury) en 1737 et en 1769 (E1517), Convenant Monbré (VBN), Monbré (CN), Convenant Mombré (DG), Monbré (Ogée 1843), Monbrai (RT 1896), Mombré (RT 1886, 1891, 1911, 1921), Monbré (RT 1901, 1931), Monbré (IGN 1987); ce nom de lieu-dit est issu du patronyme de l’exploitant Mombré ;

- Penn an Allé situé entre la voie qui va de Coat Loury vers Rospez et le Carpon (CN) près duquel ce cadastre napoléonien indique Chemin de Quemperven à Lannion, Pen An Allé (CN), Penn an Allé (DG); le Moulin dit Pen an Allé170 est probablement un des moulins de Coat Loury ou celui de Keranfeuillen; Penanallé (RT 1851, 1886), Pennanhalée (RT 1881), Pen an allé (RT 1876, 1891), Penallé (RT 1901, 1911), Pen an allée (RT 1896, 1906, 1921), Pen an Allé (EM 1932), Penn An Alé (IGN 1987); Penn an Ale171, Penn devrait signifier le point le plus haut172 d’une allée (et non pas le bout173 174car une allée a au moins deux), cette dénomination s’applique généralement au chemin qui menait de la maison de garde au château ou manoir du sieur175 ; à Caouënnec ce lieu-dit ne semble pas être une allée de Coatloury; dans ce cas, sur le Cadastre Napoléonien, Pen-an-Allé est situé au bout d’une allée nord-sud en ligne droite qui sépare les parcelles A294, 296 et 297 à 300 des parcelles A255 à 257 et 269 et 271, ce cadastre permet d’imaginer que dans le passé cette allée se poursuivait toujours en ligne droite plus au sud jusqu’à la petite parcelle A291 qui pouvait être une carrière puisque sa parcelle voisine A292 se nomme Parc-an-Vinglen (DG) et que son autre parcelle voisine porte une échancrure dans l’axe de cette ligne droite : [Trémel];

- Penn Blacen Penan Placen (RT 1851), Pen Blacen (IGN 1987), situé au sud-ouest de Kerlivien, pourrait tirer son nom des parcelles Prat-Pen-an-Placen (B395 et 396) du Cadastre Napoléonien au bord de la rivière du Guindy; ce placen pourrait rappeler une motte ou une butte naturelle qui culmine à 79 m de hauteur au nord-ouest de Kercaradec; près de ces parcelles de nombreuses parcelles sont curvilignes dans le Cadastre Napoléonien, au tour de B411 et B409, permettant de tracer un cercle qui contiendrait Convenant Lavéant alias Néant (parcelles B420, 421) (DG); une interprétation sans analyse de la configuration des lieux peut conduire à dire que Pen Placen, située à l’ouest en bordure de la rivière du Guindy, indique l’extrémité du bourg de Caouënnec; cette dernière interprétation n’est pas satisfaisante car la commune de Caouënnec possède plusieurs extrémités;

- Pont d’Albin ce pont sur la rivière du Guindy est situé sur la route de Guingamp à Lannion entre les communes de Buhulien et de Caouënnec, Pont Albain (CN) ; le 30 juillet 1725, Philippe Lageat de Trégrom soumissionne pour la construction du Pont d’Albin; ce pont est refait le 12 octobre 1784 par François Lageat sur les plans d’Anfray (AD22 C106, C110, C111) ; viendrait de Sanctus Albinus en 1387, nom dérivé du qualificatif latin albinus = blanc176 peut-être comme l’eau qui coule sous le pont; une chapelle Saint-Albin177 existe à Saint-Eutrope en Plougonven178 179 ;

- Poul Alléguen Poull An Alléguen (CN), Poul An Allegant (DG), Poul an alléguen (RT 1851), Poul Lannéguenn (RT 1881), Poulanégan (RT 1886), Poulanézan (RT 1891), Poulanaleguen (RT 1896), Poulaleguen (RT 1901), Poulanéguen (RT 1911), Poulanégan (RT1901 et 1921 à 1931), Poul Alléguen (IGN 1987); poull an haléguen180 181 signifie la mare182 183 aux saules 184 185 186 187 188 ;

- Poularen Convenant Poularel dans la frairie de Kerillis dans la seigneurie de Coatanlan-Kerjanégan (E1631), Convenant Poulard ou Poularel dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) en 1669 et 1737 (E1517), Convenant Poularel (VBN), Poularen (CN), Poulalen (DG), Poularan (RT 1876), Poull-Allen (RT 1881), Poularel (RT 1891, 101, 1906, 1911), Poularen (RT 1851, 1886, 1896, 1921 à 1954), Poularen (INSEE 1946, 1982); poull a rean (ou ran189 190) signifie la mare aux grenouilles191 192 : [Sidaner, Calvez] ;

- Roudoumin Convenant Roudoumen dans la seigneurie de Coetloury (du fait de Runaudren) (E2166) en Cavan, Roudoumen passe de Pierre Morvan à François Jorand entre 1749 et 1774 (E970), Roudoumin (CN), Roudoumin (RT 1936), Roudoumin (EM 1932), Roudevine (RT 1954), Roudouvin (IGN 1969), Roudevin (INSEE 1982), Roudouvin (IGN 1987); roudou (ou Roudoez193 194 195) signifie le gué196 en pierres (men197) ou pour aller à Kermin en Cavan ; le maintien tardif d’un gué à cet endroit sur le ruisseau de Roudouvin peut expliquer l’absence de la route de Caouënnec à Prat sur la carte de Cassini; dans cette ferme, le ruisseau traverse la cour et seule la maison principale est en Caouënnec, les autres bâtiments sont en Cavan: [Bonniec] ;

- Rulan Ty Rulan (DG), maison située entre le Bourg de Caouënnec et Lanmoguer sur la Route de Prat, à droite en sommet de cote après l’embranchement de la route vers Lanvézéac, dans la parcelle B177 du Cadastre Napoléonien , Ruland (RT 1896), Rulan (RT 1901 à 1936), Rullan (RT 1954), Rullan (INSEE 1946, 1982): 6 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982; de Run = colline et lan = lande: [Job Mallédant, Turuban, Toudic] ;

- Run an Goff Moulin de Run an Gof (CN, DG), Moulin Runangoff (RT 1851, 1896), Runagoff (RT 1881), Moulin Run ar Goff (RT 1886), Runan-Goff (RT 1891, forme erronée), Runangof (RT 1901, 1906), Runangoff (RT 1911 à 1954), Runangoff (INSEE 1946, 1982): 5 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982, écrit à tort Runangos dans la carte IGN de 1987 et dans la carte communale de 2013; signifie la colline198 199 200 201 202 203 du forgeron204 205 206 207 (goff208): [Boëc, Meudic];

- Runaudren Runaudren appartient à Plesou du Bot en 1503 (MO) puis à Arthur de Rosmar (Réformation 1535), seigneurie dès 1525 et annexée alors à Kermarquer, propriété des Coethéloury et des Rosmar; Runaudren (E2164, 2166), Runodren dans la seigneurie de Coetloury en 1692 avec droits de prééminences dans l’église coté épitre (E2162), en 1777 (E2163), en 1779 (E2164), Runaudren maison noble (Ogée 1778), Runaudren près d’un ruisseau (Cassini 1790); le moulin de Runoden209 (E2162, E2163) était probablement coté Tonquédec avant la Révolution, ce moulin de Runaudren est sur la carte de Cassini en 1790 et est classé dans Caouënnec dans la vente des biens nationaux; la chapelle de Runaudren en 1695 (E2162), avec ses caves (E2166), était la chapelle Saint-Laurent située à Kerbiquet en Cavan; Runaudren (VBN), Runoden (CN), Runodren (DG), Runaudren (Ogée 1843), Runauden (RT 1876, 1954), Runaudren (RT 1851 et 1881 à 1936), Runoden (EM 1932), Runauden (INSEE 1946, 1982), Runoden (IGN 1987); run audren signifie la colline (documenté ci-dessus pour Run an Goff) d'Audren, mais rudolen signifierait un tertre presque entouré d'eau210 en effet le Cadastre Napoléonien montre Runoden entre les méandres du Guindy (dol = méandre211 212) et deux ruisseaux, l’un issu de Kerléou, l’autre de la direction de Keravouelou, le manoir n'est pas sur une colline par rapport au bourg mais sur un plateau ou dol correspondant mieux à l'orthographe de la carte d'Etat-major : [Peru];

- Stivel Stivel (CN, DG), Ty Stivel (DG) parcelle B185 entre le Bourg et Kerangars, Stivel (RT 1906 à 1931); stiffel signifie fontaine jaillissante213 214 ou source tombant d'un rocher215, ce qui est encore le cas vers 1954 à la fontaine voisine au bas de la cour de la ferme Davai, intégré au bourg a donné son nom à la rue « Hent Stivel »;

- Ty Moïc Parc Douar Moïc en 1692 (E2162), Ty Moic (CN, DG) parcelle B261 au carrefour entre la route de Kerleou et la route de Guingamp à Lannion, Ty-Moï (RT 1881), Timoïc (RT 1901 et 1906), Ty-Moïc (RT 1954), Ty Moïc (INSEE 1982), Ty Moïc (IGN 1987) ; Ty216 = maison, Moic avec diminutif en ic217 : [Roudot].

 

Noms de lieux-dits « disparus » :


    Puisque les noms de lieux-dits qui suivent sont sortis de la mémoire collective, il convient de préciser leur localisation (exemple dans le Cadastre Napoléonien). Beaucoup de ces lieux dits sont qualifiés de Convenant suivi généralement du patronyme d’un exploitant.

 

- Castel-an-Oliphantem Enceinte, fortification en terre portant ce nom (château de l’éléphant)218 219 ; aucun nom de parcelle dans les fiches de dom Godu ne porte ce nom ; seuls 3 groupes de parcelles du Cadastre Napoléonien portent le toponyme Castel : l’un (A410, A412, A413, A414) Route de Lanvézéac, un autre (B341) entre Kerléo et Kervilien (carte IGN) , un autre (B622, 675, 676, 677) à Castel-Pic; ce lieu-dit ou nom de parcelle reste donc à localiser220 ; n’est-il pas lié au lieu-dit Lorifontaine en Cavan ?;

- Castelaudren : dans les Recensements (RT) de 1851, de 1876 (sous la forme Castelloden), de 1891, de 1896 (près de Kercaradec), de 1901 (cité avant Runaudren), de 1911 et de 1921 (cité entre Castelpic et Kerléo);

- Coatbourg (INSEE 1946, 15-E comme Kerlosquen): 7 habitants y sont recensés en 1946 et aucun n’y est recensé en 1982; signifierait littéralement le bois du bourg mais en est écarté de 1,5 km, ce Coatbourg semble être une erreur de transcription de Coatloury;

- Convenant Catherine Derrien, ancien nom du Convenant Mombré dans la seigneurie du Pré (du fait de Coetloury) avant 1737 et en 1769 (E1517);

- Convenant Crechalliou (VBN) : localisation à identifier ;

Convenant Kergaradec Izellan (VBN) : partie de Kegaradec dans la vente des biens nationaux qui a morcelé les grands domaines ;

- Convenant Kericoul Convenant Kericoul appartenait à la seigneurie de Guerguiniou - Kergrist vers 1559 (E1992), Convenant Kericul (CN); situé dans la parcelle B758 du Cadastre Napoléonien entre Kericul et Kerjanegan;

- Convenant Kerillis au bourg dans la seigneurie de Coitloury en 1692 (E2162) : absorbé par le Bourg ;

- Convenant Lascornec Convenant Lascorrec dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Lascornec (VBN), Convenant Nascornet (DG), Lascornec (RT 1851); situé à gauche sur la route de Lannion au carrefour avec le route de Convenant Perrine dans les parcelles B226 et B227 du Cadastre Napoléonien où elles sont déjà intégrées dans le hameau de Convenant Richard : [Maxime Anglais];

- Convenant Laveant Vieille mazière près de Kergaradec appartenant à Jouhanne Laneant ou Janne Ladneant veuve Pezrin Carre en 1493221, Convenant Laveant dans la seigneurie du Cosquer en 1613 (E966), Convenant Lavéant dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Catherine Lavéant dans la seigneurie du Pré en en 1737 et 1752 (E1517), Convenant Lavéant (VBN), Convenant Néant (DG); situé dans les parcelles B420 et B421 du Cadastre Napoléonien, à l’ouest de Kervizien ou Kervilien, où il a déjà perdu son nom;

- Convenant Le Bihan (VBN, DG) : situé dans les parcelles A116 et A117 du Cadastre Napoléonien où il est déjà intégré dans le Bourg, à sa sortie sur la route de Prat ; devenues au XXIe siècle n°3 Route de Prat [Le Parc];

- Convenant Bihan Kerbizien dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163); probablement intégré dans Kervizien ou Kervilien;

- Convenant Le Bris Convenant Daunant du bourg dans la seigneurie du Cosquer en 1613 (E966), Convenant Le Bris ou Tanaou dans la seigneurie du Cosquer en 1731 (E963), ce Convenant Le Bris existait au bourg entre les routes de Rospez et de Prat (DG), situé dans les parcelles A112, A113, A114 du Cadastre Napoléonien où il est déjà intégré au Bourg, à sa sortie sur la route de Prat, devenu au XXIe siècle n°1 Route de Prat : [Le Bris, Péru];

- Convenant Le Bris, un autre Convenant Le Bris, Convenant Bris Kerbizien dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Le Bris-Kervisien (VBN), Convenant Le Bris (CN, DG), Le Bris (RT 1851), Le Bris (EM 1932); situé dans les parcelles A537 et A538 du Cadastre Napoléonien entre Convenant Janot et Kerlosquant;

- Convenant an Bris ou Crech an Devet dans la seigneurie du Pré en 1787 (E1517), probablement le même que le précédent du fait des liens entre les seigneuries du Pré et de Coetloury ;

- Convenant Le Flem dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Le Flem (VBN, DG); situé dans les parcelles A104 et A105 du Cadastre Napoléonien, où il est déjà intégré dans le Bourg, à sa sortie sur la route de Rospez [boulangerie Touminet, Bibliothèque];

- Convenant Le Gac dans la seigneurie de Coetloury en 1692 entre les terres du seigneur de Coitloury, le Guolven et le chemin de Tonquedecq (E2162): localisation à identifier;

- Convenant Le Houérou dans la seigneurie du Pré en 1737 (E1517): localisation à identifier, pourrait-être Rulan car Parc an Gac est aussi nommé Rulan dans le même texte;

- Convenant Jea(n) Le Pennec (DG), Convenant Jean Pennec dans RT 1901, Convenant Pennec dans RT 1911, devenu le Convenant Kermoizan (CN);

- Convenant Lucas Rogard ce lieu-dit est probablement celui objet d’un contrat de convenant à Lucas Regard en 1615 fait par Yves Kerbouric et Catherine Coetloury sieur et dame du Cozquer et de Kerlast222, Convenant Lucas Rogard (CN, DG); situé dans la parcelle A471 du Cadastre Napoléonien, entre Lan Riou et Ty Placen avec ce dernier à la limite avec Lanvézéac ;

- Convenant Richard dans la seigneurie du Cosquer en 1613 (E966), Convenant Richard dans la seigneurie de Coetloury en 1692 (E2162), Convenant Richard dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Richard (VBN), Convenant Richard (CN, DG), Richard (RT 1851); situé initialement dans les parcelles B238 et B239 à droite la sortie du Bourg vers la Route de Lannion, juste au-delà du carrefour avec la Route de Convenant Perrine dans le Cadastre Napoléonien où cette exploitation de Convenant Richard a donné son nom au hameau du carrefour de la Route de Castel Pic avec celle de Convenant Perrine, le tout a été intégré dans le Bourg au XXe siècle : [frère et sœurs Prigent];

- Convenant Tanaou ou Gauelou , dépendance du manoir de Runodren déjà en ruine en 1692 dans la seigneurie de Coetloury (E2162) , devenu Keravoelou ;

- Convenant Toudic Kerbizien dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163) : localisation à identifier probablement près de Kerbizien ou Kervilien ;

- Convenant Ty-Bihan avec un four dans la seigneurie de Coetloury en 1692 (E2162), Convenant Ty-Bian (DG); situé à droite à la sortie du bourg sur la route de Prat dans la parcelle B196 du Cadastre Napoléonien où il est déjà intégré dans le Bourg : [Marcel Cozanet];

- Convenant Unvoas Convenant Unvoas dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Unvoaz (VBN) où l’acte de vente est intitulé commune de Lanvézéac, Convenant Unvoi (DG), Convenant Unvoas (RT 1851); situé entre le bourg et Castel Pic, dans le coin à droite entre la Route de Convenant Perrine et celle du Bourg dans la parcelle B203 du Cadastre Napoléonien où il est déjà intégré dans le hameau de Convenant Richard; devenu au XXIe siècle n°1 Rue de l’Ecole ;

- Convenant Yaouanc ou Le Jeune dans la seigneurie du Pré en 1737 et 1764, dans la frairie de Colven, date où il appartient à la famille Le Caer (E1517): localisation à identifier;

- Courtil ar Plous Courtil ar Plous (DG), partie des bâtiments de Colven, littéralement petit jardin à paille, parcelles B146 et 147 du Cadastre Napoléonien où il est déjà intégré dans le hameau du Golven, probablement une autre appellation de Colven Huellan ou partie la plus haute du Colven (le changement de nom peut être consécutif à La Révolution qui lors de la Vente des Biens nationaux a morcelé les grandes propriétés des nobles émigrés);

- Keralliou un lieu noble Keralliou existe dans la seigneurie de Coetloury en 1777 (E2163), Convenant Keralliou (VBN), bien de la famille de Rosily donc de de cette ancienne seigneurie, est attesté dans Caouënnec lors de la vente des biens nationaux; seule la parcelle A200 du Cadastre Napoléonien, entre Rubrohet et la rivière du Guindy, porte un nom voisin Crech-Allio-Bras (DG) mais ne garde pas trace d’une construction; ce Keralliou pourrait-être une déformation de Kerleou, Kerléo, Kerleau;

NB : ce lieu-dit est différent du lieu noble Keraliou dans la frairie de Bois Riou (donc en Cavan à 1km au sud du bourg) appartenant à la seigneurie de Coatanlan-Kerjanégan (E1631) ;

- Kerherlit dans la seigneurie de Coetloury en 1476 (E2167) : localisation à identifier ;

- Kerloscant Bihan Kerloscant Bihan (DG, RT 1851) : parcelle A529 du Cadastre Napoléonien située entre Lan Riou et Kervéven à la frontière avec Lanvézéac ;

- Lan Huellan Lan Huellan (INSEE 1982, 0,6 S) avec 1 habitant; lann (documenté dans Kerlann ci-dessus) signifie la lande d'ajoncs et huellan signifie la plus haute ; situé à 0,6 km sud du bourg ce lieu-dit serait au sud de Kerhars (ne correspond à aucun nom de parcelle dans les fiches de Dom Godu) : localisation à identifier ;

- Lan Riou Huellan Lan Riou Huellan(CN), Lanerio Huellan (DG) parcelle A492 du Cadastre Napoléonien, contenant un seul bâtiment, située entre Lan Riou et Lan Moguer en face de la route vers Keriou;

- Oguel Oguel (DG) partie des bâtiments de Coat Loury Bian ; Aogell = rouissoir, par extension petite parcelle humide223 ;

- Parc ar Crech Parc ar Crech (INSEE 1982, 0,5S): 11 habitants y sont recensés en 1982 ; dans le Cadastre Napoléonien, la parcelle B684 située près de la Croix de Kerjanégan, porte le nom de Parc an Crec’h (DG) qui signifie le champ de la colline ;

- Parc an Croashent Parc Croashent (RT1851), dans ce recensement ce lieu-dit est situé entre Keraouellou et Goas arhant, pourrait être près de la parcelle Parc-Croas-Hent (B625) du Cadastre Napoléonien, parcelle située près d’un carrefour224 225 226entre les routes de Castel Pic er Keravouélou ; est-ce le même lieu-dit que Parc an Groas (VBN) ?

- Pontorson (DG et RT 1851), nom d’une maison, parcelle A119 du Cadastre Napoléonien où elle est déjà intégrée dans le Bourg située à la sortie du Bourg sur la route de Prat [Le Parc]; n’est-ce point une déformation de Pont ar Sant car cette maison est proche du bourg et d’un ancien ruisseau qui figure sur la carte de Cassini. Ce cours d’eau, qui prenait sa source près de Convenant Perrine vers Kernangazec, encore visible en 1956 et asséché depuis, pourrait être à l’origine de l’église proche de ce lieu dédiée à Notre-Dame ;

- Pouldu Pouldu (DG), Pouldu (RT 1851): maison située à l’ouest de Convenant Richard dans la parcelle B233 du Cadastre Napoléonien ; de poull qui signifie fosse227 ou étendue d’eau228 et du = noire;

- Rubrohet Parc Rubrochet Pellanff et Nessanff en 1692 (E2162), Rubrohet (CN, DG), situé dans la parcelle A157 du Cadastre Napoléonien entre Goasourès Bian et le Moulin de Coat Loury, Rhunanbrohet (RT 1881), Rubrohet (RT 1851, 1886, 1901, 1906); de Run = colline229 230 et broch = bête sauvage231 ou blaireau232 233;

- Ty Placen Ty Placen (CN) au nord-est de Lanriou à la limite avec Lanvézéac dans la parcelle A466 du Cadastre Napoléonien.


NB : en 1777, Yves Toudic et son épouse Anne Queffeulou semblent exploiter Convenant Bris Kerbizien, Convenant Lascornec, Convenant Bihan Kerbizien et Convenant Toudic Kerbizien (E2163).


    En conclusion, cette étude des noms de lieux-dits de Caouënnec renforce la conviction de son auteur : les noms de lieux sont essentiellement descriptifs de leur environnement.

Notes :

1 P.Trépos « La notation des toponymes bretons » eAnBr 1953

2 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons » 1975 p42, note 1

3 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999

4 H.Torchet « Réformation des Fouages de 1426 Diocèse ou évêché de Tréguier » 2003

5 Montres de l’évêché de Tréguier en 1481 par Pol Potier de Courcy et M.Nassiet « Dictionnaire des feudataires de l’évêché de Tréguier en 1481 », SocECdA, tCXXVII, 1998

6 Montre de Tréguier en 1503 AD22 1C184 et 74J49, retranscription par Ph.Caron

7 BNF manuscrit 22321

8 Archives Départementales, série B, E

9 Ogée, A.Marteville, P.Varin « Dictionnaire Historique et Géographique de la province de Bretagne », 1778, réédition 1843

10 AD22 série 1Q

11 AD22 Plans Anciens

12 G.Godu « Cadastres et toponymie » e An Br, 1966

13 Dom Godu, OSB « Fiches du cadastre de Caouënnec d’après le registre Etats de Sections arrêté à Saint-Brieuc le 20 juin 1828 et conservé à la direction du service du cadastre à Saint-Brieuc », 1967 au CRBC à Brest

14 Ogée, A.Marteville, P.Varin « Dictionnaire Historique et Géographique de la province de Bretagne », 1778, réédition 1843

15 AD22

16 Archives communales de la mairie de Caouënnec

17 Carte 0715 est, Bégard

18 INSEE « Nomenclature des hameaux, écarts, lieux-dits des Côtes du Nord » publiée en 1954

19 INSEE « Nomenclature des écarts, hameaux et lieux-dits des Côtes du Nord » publiée en 1982

20 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p175 Komanant

21 Voir l’Histoire de Cavan-Caouënnec sous l’Ancien Régime

22 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p58

23 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p113

24 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

25 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p175

26 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p147 Karrbont

27 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p33 n°249

28 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Castell

29 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p150

30 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXVIII Castel = château, p34 n°252

31 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p161 Kastell

32 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

33 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p487

34 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p128 Pig

35 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p192

36 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p161 Kastell

37 Potier de Courcy « Nobiliaire et Armorial de Bretagne », 1846, réédition 1986

38 Potier de Courcy « Nobiliaire et Armorial de Bretagne », 1846, réédition 1986

39 Voir le texte sur la seigneurie de Coetloury dans l’Histoire de Caouënnec

40 JJ.Lartigue et Chef d’Armor « Inventaire des titres et archives de la fabrique paroissiale du Baly de Lannion » Cahier d’histoire de Lannion n°6, p2, article 105

41 Rolle de la capitation de la noblesse de l’évêché de Tréguier pour 1720, AD44, B3486, site Internet Tudchentil

42 Voir le texte sur l’Histoire de Caouënnec sous la Révolution

43 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXVIII, pXIX, p38 n°286

44 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p27 à 29

45 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton » 1964, p157, eluri

46 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p400 Per procède du latin Petra = Pierre ou Roche

47 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

48 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p345

49 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXIX, p49 n°376 Cosquer = vieilleville

50 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p60

51 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p544 Kozh

52 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p99, 151

53 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p165 Kêr

54 M.Chassin « Moulins de Bretagne », 1993, p14- et 147, n°103

55 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton » 1964, p110 Cnoch devenu knech en moyen breton

56 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXIX Créc’h = côte, hauteur, p52 n°404 Créac’h

57 F.Falc’hun « Les noms de lieux celtiques, deuxième série, problèmes de doctrine et de méthode, noms de hauteurs », 1970, p35, 107, 127 crec’h = colline

58 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p35, 36, 72

59 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p121, 162

60 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p40 Krec’h

61 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p330 Yar

62 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p68 Iar

63 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p127 Yar

64 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p183

65 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p209 Yar

66 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Goaz

67 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p267 Goaz

68 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p100 Goaz en breton moyen, gwaz en breton moderne

69 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton » 1964, p178, Goed devenu goaz en breton moyen tardif

70 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXX Goas ou Goaz = ruisseau

71 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p86, Gwaz

72 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p159

73 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p77 Gwazh

74 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton », 1964, p72 Argant devient arc’hant en moyen breton

75 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p58 Arhant

76 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p62 Arc’hant

77 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p134

78 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

79 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p53 n°415 Creis = milieu, entre uhella et izella

80 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p216 Golc’h-ven

81 Voir le texte de l’Histoire de Cavan-Caouënnec sous l’Ancien Régime

82 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p278

83 Roparz Hemon « Nouveau dictionnaire breton français »

84 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

85 F.Vallée « Grand dictionnaire Français-Breton », 1931

86 F.Favereau « Dictionnaire du breton contemporain » 1997

87 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p219 Feuilhenn, p485 Feillant

88 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

89 Dom Louis Le Pelletier « Dictionnaire de la langue bretonne », 1752

90 Il en est de même pour Kerfeuillen en Coatréven (entre Kerfeuillen et Ijigabel) carte IGN 715 est, pour Keranfeuillan en Plounévez-Moëdec (entre Keranfeuillan et Saint-Loha) carte IGN716 ouest et pour Keranfeuillen en Tréglamus (à Pen an Run et à Tal Voaz) carte IGN 816 ouest

91 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXI, pXXII

92 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, auel

93 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p46 Auelyou

94 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton », 1964, page 77 Auelou

95 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p134 Kerlévéo forme parlée de Kerlévézou liée à vaillant ?

96 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Beuën

97 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p250 Béven

98 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, voit le nom propre Méven dans p164 n°1252 Kervéven

99 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p96, 97

100 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p84, 85

101 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p266 Caradec

102 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p274 Congar

103 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, voit saint Congard dans p245 Rochcongar

104 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Garz = buisson

105 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p254 Garz = buisson

106 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton », 1964, p179, Garz = haie, talus en breton moderne

107 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXX Gars ou Garz = haie, p91 n°697 Hars, muté de Garz = haie

108 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p62

109 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p99 Garzh

110 AD44 E161

111 Dom Morice « Preuves de l’Histoire de Bretagne » Tome1 colonne 1067

112 M.Lémeillat « Actes de Jean Ier Duc de Bretagne (1237-1286), 2014, acte n°171

113 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

114 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p351 Lann

115 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p132, n°1011

116 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p69 et 70

117 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p149

118 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p121 Lann

119 M.Chassin « Moulins de Bretagne », 1993, p14- et 147, n°102

120 Régis de Saint-Jouan « Dictionnaires des Communes du département des Côtes d’Armor », 1990, p144

121 Jacques Briard « l’âge de Bronze en France -3, Les Tumulus d’Armorique », 1984, p214 avec les coordonnées Lambert zone II

122Sur le Cadastre napoléonien, l’emplacement du bombement est sur l’axe entre Crech Callec (château d’eau actuel) et les parcelles arrondies B469, 467 et 471 avec une échancrure, du cercle ainsi formé, juste sur cet axe dans la parcelle B470

123 Communication en mars 2015 de Mr JY Tinevez, Service Régional de l’Archéologie, Rennes

124 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p133 n°1018, n°1015_ Eléments d’Histoire et d’Archéologie

125 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p307 et 308 Gléau

126 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, leau = lieue

127 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p363 Léau

128 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

129 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p366 Losquen

130 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p366 Loscant

131 Note inédite de l’auteur avec message n°31334 dans le forum Noblesse Bretonne vers le 4 septembre 2011

132 F.Falc’Hun «  Les noms de lieux celtiques, troisième série, Nouvelle méthode de recherche en toponymie celtique », vers 1979, p40

133 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p67

134 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p130

135 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p502 Marquer

136 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p141 n°1071

137 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p458 Moisan

138 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons », 1975, p118

139 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p133 et 134

140 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p202 Kaseg

141 Site Internet Tudchentil, de Kergrist, Réformation de La Noblesse Bretonne (1669)

142 Potier de Courcy « Nobiliaire et Armorial de Bretagne » 1846, réédition 1986 : Kerriou

143 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p59,

144 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p151 n°1153

145 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p73

146 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p416 Riou

147 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p577

148 Voir Kerbizien sur carte IGN 1987 : à Guerlesquin, Plourin-les-Morlaix, Botsorhel, à Plouagat et à Tremeven

149 Voir Kervizien sur carte IGN 1987 : à Plouisy, Loguivy-Plougras

150 Voir Kervilien sur carte IGN 1987 : à Caouënnec, Prat, Tonquédec

151 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p252, 253

152 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXII, p175 n°1348

153 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p17, 69 à 72

154 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Moguer = masière, partie de mur

155 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p422 Moguer

156 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p156 Macoer = muraille

157 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXIV, p199 n°1537, p284 n°2242

158 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p156

159 Histoire de Caouënnec au XIXe siècle dans Les hameaux et leurs spécificités

160 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p38

161 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p187 Moger

162 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p391 Lan

163 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p58

164 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p416 Riou

165 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXII

166 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p40 colline…hauteur

167 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXIX Créc’h = côte, hauteur, p52 n°404 Créac’h

168 AD22 Registres Paroissiaux, Caouënnec (image 59)

169 Histoire de Caouënnec sous l’Ancien Régime, à propos de Dom Maudez René Le Cozannet (il est écrit Mombré dans le livre de FM Henry)

170 M.Chassin « Moulins de Bretagne », 1993, p14- et 147, n°107

171 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Ale = alée

172 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p94

173 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXIV

174 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p126

175 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p145 Alez

176 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p527 Albin

177 Garaby « Vies des bienheureux et des saints de Bretagne », 1839 p273 le donne comme autre nom de saint Allore

178 R.Couffon et Le Bars « Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper et Léon », 1959, p306

179 Tchou « Dictionnaire des Saints bretons » 1979, p21

180 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Haleguen = sauldre

181 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXVI, Aleg, pXXI, p90 n°693 Halléguen de Haleg = saule

182 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXVI Poul ou Poull = Mare, crique, fosse

183 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p96 Poull

184 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p107 Haleg

185 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p172

186 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p21, 23, 94 et 95

187 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p18, 19, 144, 145

188 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p341 Haléguen

189 G.Le Menn « Le vocabulaire du Catholicon », 2001, p173 Ran = grenouille

190 B.Tanguy « Les noms de lieux bretons, I. Toponymie descriptive », STUDI n°3, 1975, p122 Ran

191 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p172

192 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p212 Ran

193 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Roudoez = le gué de l’eau

194 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton » 1964, p298 rodoed devenu roudouez en breton moyen tardif

195 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p174

196 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p81 Roudouz

197 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Men = pierre

198 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p587

199 L.Fleuriot « Le vieux breton Eléments d’une grammaire » 1964, p111 Runt = colline

200 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton », 1964, p300 Runt donne run en moyen breton

201 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXVIII, p252 n°1985 Ru ou Run = Colline, tertre, éminence

202 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p89

203 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p43 Run

204 L.Fleuriot « Dictionnaire des gloses en vieux breton » 1964, p177, Gof = forgeron

205 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p101 n°773 Goff = forgeron

206 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p38

207 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p491 Goff = forge

208 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977

209 M.Chassin « Moulins de Bretagne », 1993, p14- et 147, n°101

210 F.Falc’hun «  Les noms de lieux celtiques _ première série », 1966, réédition 1982, p27 et 33 Rudolen, Runadolen

211 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, p61 n°464 dol = méandre

212 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p150

213 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p156

214 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p95 Stivell

215 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p655 Stiffel, Stivel

216 F.Gourvil « Noms de famille bretons d’origine toponymique » 1969, réédité par A.Deshayes en 1993, pXXX

217 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p387 Moïc

218 J.Gaultier du Mottay « Répertoire archéologiques du département des Côtes-du-Nord » 1883, p274

219 AL Harmois « Inventaire des découvertes archéologiques du département des Côtes du Nord » SocECdN t L, 1912, page 196

220 Le Service Régional d’Archéologie contacté en mars 2015 ne possède pas de renseignement complémentaire sur ce site, communication de JY.Tinevez

221 JJ.Lartigue et Chef d’Armor « Inventaire des titres et archives de la fabrique paroissiale du Baly de Lannion » Cahier d’histoire de Lannion n°6, p12 article 220 et p32, article 311

222 AD22 2 E422 source Ph.Caron

223 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p215 Aogell

224 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne », 1989, p44

225 JM.Plonéis « La toponymie celtique _ L’origine des noms de lieux en Bretagne _ La flore et la faune », 1993, p11

226 JM.Plonéis « L’identité bretonne _ L’origine des noms de personnes », 1996, p10, 203

227 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Poull = fosse

228 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p90 Poull

229 E.Ernault « Glossaire de Moyen-Breton », 1895, réédition de 1976, p587

230 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p43 Run

231 Jehan Lagadec « Le Catholicon Armoricain », 1499, réédition 1977, Broch = bête sauvage

232 G.Le Menn « Le vocabulaire du Catholicon », 2001, p44 Broc’h

233 A. Deshayes « Dictionnaire des noms de lieux bretons », 1999, p200 Broc’h

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